Une présentation PowerPoint sur le budget 2022 est donnée au
Comité des services communautaires et de protection par les employés suivants :
- Dan Chenier, directeur général des Loisirs, de la Culture et
des Installations;
- Isabelle Jasmin, trésorière municipale adjointe;
- Allyson Downs, directrice, Services des parcs, des forêts et
de la gestion des eaux pluviales;
- Kim Ayotte, directeur général intérimaire, Services de
protection et d’urgence;
- Donna Gray, directrice générale des Services sociaux et
communautaires.
Une
copie du diaporama est conservée au greffe municipal.
Après
la présentation, le Comité reçoit les intervenants suivants :
1) * Sara MacKenzie et Robin Etherington, Réseau des musées d’Ottawa;
2) * Marie Eveline et Natalie Rumscheidt, Bénévoles Ottawa;
3) * Kaite Burkholder, Alliance pour mettre un terme à l’itinérance;
4) Ray Eskritt, Initiative : une ville pour toutes les femmes (IVTF);
5) Connie Shingoose;
6) Shelley Francis;
7) * Michel-Édouard Laflamme, Services à l’enfance ALADIN;
8) Carole Anne Piccinin, Réseau des festivals d’Ottawa;
9) * Alex Cullen, Fédération des associations civiques d’Ottawa (FAC);
10) Anita
James, Centre de ressources communautaires de Nepean, Rideau et Osgoode;
11) Sean
Meagher, auteur du rapport « Rethinking Community Safety in Ottawa »
(Repenser la sécurité communautaire à Ottawa);
12) * Doug
McLennan, Association des pompiers professionnels d’Ottawa;
13) * Dave
Coyle, Riverside Park;
14) Rianne
Mahon, professeure-chercheuse;
15) Amanda
Quance, Un Enfant Une Place.
[* Toutes les personnes dont le nom est marqué d’un
astérisque (*) ont fourni leurs commentaires par écrit ou par courriel. Ces
commentaires sont conservés au greffe municipal.]
Observations écrites des intervenants suivants :
-
Nathan Prier;
-
Conseil des arts d’Ottawa;
-
Comité consultatif sur les arts, la culture
et les loisirs;
-
Comité consultatif sur l’accessibilité.
Beaucoup des
intervenants s’expriment sur les points suivants :
·
Pour les deux prochaines années, la Ville
devrait maintenir la hausse de 2 % et les subventions de fonctionnement.
·
La Ville devrait modifier la méthode de
financement de manière à accorder des hausses égales à chaque musée, au lieu
de créer une situation de concurrence où certains établissements reçoivent
plus de fonds que d’autres.
·
La COVID-19 a causé une baisse marquée et
critique des dons, et certains groupes ont donc du mal à s’en sortir.
·
Il faudrait tenir compte de la situation particulière
de Bénévoles Ottawa, qui concernera aussi la plupart des organismes à but non
lucratif en 2022, en majorant de 5 % le montant destiné au Programme
de financement communautaire.
·
L’organisme Bénévoles Ottawa n’a jamais touché
de fonds de la Ville, mais il en aura besoin pour exercer ses activités d’ici
le printemps.
·
Pour une fraction du montant, une augmentation
des fonds de fonctionnement pour les services de prévention et de
stabilisation du logement à long terme aurait une grande incidence sur la situation
d’urgence en matière de logement et d’itinérance à Ottawa.
·
Il faudrait inciter les conseillers à
envisager de majorer le financement de fonctionnement pour les organismes
communautaires, en mettant l’accent sur la prévention et la stabilisation du
logement.
·
L’objectif est d’héberger les femmes pendant
tout au plus un an, mais malheureusement, en raison du manque de logements,
bon nombre d’entre elles restent quatre ou cinq ans, n’ayant juste nulle part
où aller.
·
Il faudrait préconiser la création d’un réseau
complet de services de garde d’enfants pour les familles avec un horizon de
40, voire 50 ans. Comme le gouvernement fédéral fournira bientôt des
fonds, les provinces et les municipalités auront un rôle crucial à jouer dans
le développement d’un réseau élargi de services d’éducation de la petite
enfance pour les familles d’Ottawa.
·
L’itinérance demeure un grave problème à
Ottawa.
·
Le soutien apporté aux personnes vulnérables
épuise les ressources dans tous les domaines.
·
Les intervenants sont heureux de pouvoir tenir
de nouveau des festivals, mais le pire n’est pas encore derrière nous. Il
faut réduire les répercussions sur le bilan, comme une baisse de 65 % des
revenus et la perte de 70 % des commandites et de 46 % des emplois.
·
Il y a de plus en plus d’associations communautaires
qui doivent payer elles-mêmes les primes. C’est clairement injuste. Nous prions
la Ville de revoir le programme pour les partenaires communautaires en vue de
corriger ces iniquités. Veuillez demander au personnel de collaborer avec la Fédération
des associations civiques d’Ottawa (FAC) dans le cadre de cette révision pour
modifier les frais d’assurance associés aux programmes communautaires financés
par la Ville, et tenir compte du statut d’organisme à but non lucratif et des
ressources limitées de ces groupes communautaires.
·
La municipalité doit s’engager clairement à ce
sujet, notamment en se dotant d’un plan rigoureux de développement durable à
long terme concernant les hausses annuelles. Les organismes locaux de services
sociaux le méritent bien.
Après avoir entendu les
intervenants, le personnel répond aux questions suivantes des membres :
- En ce qui concerne les
assurances des groupes communautaires, qu’est-ce qui a causé la hausse marquée
des primes ces deux dernières années? Avant, ces augmentations ne changeaient
pas grand-chose. Toutefois, nous sommes en mesure de dresser un portrait
global en considérant la diversité des groupes et leur lien avec la Ville,
par exemple en faisant un suivi des ententes d’achat de services des associations
et groupes communautaires.
- Dans les motels et les
refuges, les clients ont-ils tous droit au supplément au loyer? Oui, les
familles qui habitent dans des hôtels et des motels sont admissibles à la subvention
au logement.
- Que faisons-nous pour
prioriser l’itinérance? Nous travaillons avec le secteur sur une forme de
solution. Nous ferons un examen plus structuré, selon les montants actuels. Les
conseillers travailleront avec le personnel à définir une orientation avant
la réunion du Conseil. La province doit être informée. Les gens sans logement
souffrent et passent à travers les mailles du filet. D’ici la réunion du
Conseil, le travail d’orientation sera présenté à la province.
- Pouvez-vous garantir
au Conseil que nous respectons les délais d’intervention du Service des
incendies avec ces équivalents temps plein (ETP)? Oui, et le certificateur nous
aide à ce sujet. Des contre-vérifications sont réalisées, mais peut-être pas autant
que le syndicat le souhaite.
- La population se
réapproprie lentement les programmes récréatifs. On ne s’attend pas à couvrir
les frais en 2022. Au moins une douzaine d’installations récréatives sont
utilisées à d’autres fins. Certaines sont normalement de grandes sources de
revenus, mais ne génèrent tout simplement pas de revenus en ce moment, et il
faut continuer de payer les charges. On prévoit miser sur du financement
ponctuel pour combler l’écart.
- Le rapport indique que
139 organismes ont demandé au total 66 millions de dollars. Beaucoup d’entre
eux n’ont finalement pas reçu de financement. Est-ce figé dans le béton pour
cinq ans, et la Ville n’offrira pas d’autres fonds? Oui, il s’agit d’une
mesure visant à stabiliser les organismes de base en vue de réaliser les
objectifs du Conseil. Du financement non renouvelable demeure disponible pour
les projets ponctuels.
Avant de présenter la motion cadre, les conseillers présentent
leurs motions.
Le président Luloff conclut avec ses commentaires.
La motion cadre est ensuite présentée au
Comité et adoptée dans sa version modifiée.
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