Donna Clark, directrice
des Opérations des succursales, fait le point sur le Plan de relance COVID-19
de la BPO. (Présentation conservée au bureau de la directrice générale.)
Elle aborde le plan de reprise des services, qui tient compte de la sécurité
du personnel et de la clientèle et des recommandations de Santé publique
Ottawa, et s’harmonise aux orientations de la Ville d’Ottawa. Elle revient aussi
sur la pénurie de personnel dans les succursales, à InfoService, et dans l’Élaboration
des programmes. Elle précise que le recrutement progresse, mais que l’intégration
connaît des retards (vu la pénurie de personnel chez les partenaires de
services). Elle mentionne en outre les grands progrès accomplis, de nouveaux
employés étant sur le point de commencer. Il est prévu que le recrutement se
poursuive.
Mme Clark
fait état du problème des clients qui ne portent pas de masque en succursale,
ou le portent mal. Le nombre d’incidents varie d’une succursale à l’autre, mais
la situation est volatile dans certaines d’entre elles. Depuis novembre 2021,
on compte 20 rapports d’incident, dont ont découlé 13 expulsions.
Le personnel continue de faire un suivi des incidents à chaque succursale pour
favoriser le respect des règles. Mme Clark fait ensuite le
point sur les progrès réalisés depuis novembre, et aborde les récentes réductions
de services dans les succursales, de même que la prolongation des heures
d’ouverture du kiosque. Elle présente ensuite un survol du projet visant à
suspendre temporairement les services à différents arrêts du Bibliobus. Elle précise
ceux où l’horaire sera modifié, ceux qui demeureront en service et ceux où
les services seront interrompus. Elle note cependant que les services
pourraient rapidement revenir à la normale si le nombre d’employés de ce département
augmente. Enfin, elle aborde le plan de reprise et d’élargissement des
services qui s’échelonnera de février à juin, notamment le retour aux horaires
habituels, l’amélioration de l’accès aux Chromebook et aux ordinateurs,
l’ouverture d’espaces créatifs, le prêt des laissez-passer pour les musées et
les programmes en personne, là où c’est possible.
Le président Luloff indique
que la situation est difficile pour les membres de la haute gestion et du personnel
qui doivent travailler plus d’heures et composer avec un effectif amputé. Il
salue l’arrivée de nouveaux employés à la BPO durant cette période difficile.
Il remercie aussi la vice-présidente Fisher et M. Brockington, qui siègent
au comité spécial sur la COVID-19, pour leur soutien et leurs précieux
conseils.
La vice-présidente demande
des clarifications sur les incidents relatifs au port du masque qui ont mené
à 13 expulsions. Mme Clark précise que le terme « expulsion »
est utilisé à l’interne, et fait référence au fait de demander à un client de
quitter les lieux lorsqu’il a enfreint le Code de conduite des clients, ou refuse
de se conformer à une directive du personnel, malgré des avertissements
répétés. Elle explique le processus d’expulsion et fournit des exemples de
pénalités avec leur durée.
Mme Meehan
demande si la pénurie se fait surtout sentir dans les postes occasionnels et
à temps partiel. Mme Clark répond qu’on l’observe aussi dans
les postes à temps plein. Elle explique que si la BPO disposait
habituellement d’une bonne banque d’employés occasionnels pour combler les
lacunes, ce n’est plus le cas. Le problème de pénurie de main-d’œuvre pourrait
s’expliquer par le nombre de démissions et le choix de certains employés de
ne pas réintégrer leur poste. Elle parle du plan et des méthodes de
recrutement instaurés par le personnel.
Mme Meehan
mentionne que la pénurie de main-d’œuvre se fait sentir partout, et invite
fortement le personnel à poursuivre ses efforts de recrutement. Elle dit
qu’elle serait heureuse de publier des offres d’emploi dans son bulletin
d’information. Le président Luloff est d’accord, et mentionne que les médias
sociaux sont d’excellentes plateformes pour le recrutement.
Anna Basile, directrice
des Services organisationnels, précise le nombre de postes vacants actuellement.
Elle mentionne les difficultés liées au recrutement, notamment la nécessité
de clarifier la formation requise. Elle indique que le personnel s’y affaire
actuellement, et que l’information sera prise en compte dans les initiatives
de recrutement actuelles; les membres du Conseil municipal seront informés de
ces dernières, et invités à participer aux efforts de recrutement en
diffusant l’information auprès des résidents.
M. Brockington indique
que le comité spécial a eu une bonne discussion sur le vaste éventail de
postes disponibles. Par ailleurs, il demande si les clients ont été informés
des changements d’horaire à venir aux arrêts du Bibliobus, ce que confirme Mme Clark.
M. Brockington demande
s’il serait possible de faire une rotation des services aux arrêts du
Bibliobus si les problèmes de main-d’œuvre persistent à long terme. Mme Clark
répond que le chef de service des Services parallèles a créé une matrice pour
refaire le tracé des arrêts à proximité de façon à offrir des services au
plus grand nombre possible. La priorité sera accordée aux arrêts les plus
utilisés et ceux de quartiers défavorisés, et les arrêts situés dans un même
quartier seront regroupés. Elle indique que le chef de service n’a pas le
luxe de faire appel au personnel des succursales pour offrir les services, vu
les compétences particulières requises pour travailler dans le Bibliobus. Lorsque
l’effectif se sera stabilisé, il sera alors possible de rétablir les services.
En réponse à une question
sur le degré de priorité accordée à l’embauche dans ce secteur, Mme Clark
confirme qu’il s’agit en effet d’une priorité et explique les exigences du
poste.
En l’absence d’autres
questions, la présentation est REÇUE telle quelle.
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