Community and Protective Services Minutes

 

 

 

 


Comité des services communautaires et de protection

Procès-verbal 12
Réunion Extraordinaire

le jeudi 7 avril 2016 et vendredi 8 avril, 2016
10 h

Salle Andrew Haydon, 110, avenue Laurier Ouest

 

Nota :     1.      Le soulignement indique qu’il s’agit d’une nouvelle recommandation ou d’une recommandation modifiée approuvée par le Comité.

               2.      À moins d’avis contraire, les rapports nécessitant un examen par le Conseil municipal seront normalement présentés au Conseil le 13 avril 2016  dans le rapport no12  du Comité des services communautaires et de protection.

Présent :

Présidente  D. Deans

 

Vice-président R. Brockington

Conseillers : R. Chiarelli, G. Darouze, K. Egli, M. Fleury, J. Mitic,
T. Nussbaum, S. Qadri, M. Qaqish

 

DÉCLARATIONS D’INTÉRÊT

Aucune déclaration de conflit d’intérêts n’est déposée.

 

OPÉRATIONS MUNICIPALES

SERVICE DE PROTECTION ET D’URGENCE

 

1.

RÉGLEMENTATION DES VÉHICULES DE LOCATION À LA VILLE D’OTTAWA – TAXIS, LIMOUSINES ET EXPLOITANTS DE TRANSPORT PRIVÉ

 

ACS2016-COS-EPS-0012

À L'ÉCHELLE DE LA VILLE

 

Que le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil :
1.         de prendre acte du rapport de KMPG intitulé « Examen de la réglementation et des services de taxi et de limousine pour la Ville d’Ottawa » (document 1 ci-joint), cité dans le présent rapport.
2.         d’approuver le nouveau règlement sur les exploitants de transport privé, pour entrée en vigueur le 30 juin 2016, tel qu’il est présenté dans le présent rapport et en tant que projet de règlement ci-joint (document 2), ce nouveau règlement visant :
a.         à imposer des frais de permis, soit 0,105 $ par course et des frais annuels en fonction de la taille de l’exploitant :
i.          entre 1 et 24 véhicules affiliés : 807 $;
ii.         entre 25 et 99 véhicules affiliés : 2 469 $;

 

iii.        100 véhicules affiliés ou plus : 7 253 $;
b.         à obliger les exploitants de transport privé à souscrire une assurance responsabilité civile et une assurance automobile responsabilité civile des non-propriétaires d’au moins cinq millions de dollars chacune et à obliger les chauffeurs affiliés à un exploitant de transport à souscrire une assurance automobile adéquate pour les chauffeurs à temps partiel offrant des services de transport contre rémunération;
c.         à obliger les chauffeurs à fournir à l’exploitant une preuve de vérification des antécédents annuelle en vue d’un travail auprès de personnes vulnérables, un relevé du dossier de conduite et le certificat de sécurité du véhicule du ministère des Transports;
d.         à exiger que les véhicules aient au plus 10 ans, et que les véhicules de plus de cinq ans fassent l’objet d’une inspection semestrielle;
e.         à n’autoriser que les courses réservées à l’aide d’une application;
i.          à interdire de prendre des passagers sur la rue;
ii.         à interdire l’utilisation des stations de taxis;
f.          à déléguer au Directeur général, Services de protection et d’urgence, de concert avec le greffier municipal et chef du contentieux, l’autorité de négocier, de conclure et d’instaurer des frais supplémentaires volontaires pour financer le fonds de réserve pour les services accessibles dont il est question dans le présent rapport;
g.         à donner au Directeur général, Services de protection et d’urgence le mandat de travailler avec l’Unité des services et de l’accessibilité, le Comité consultatif sur l’accessibilité, Para Transpo et d’autres intervenants internes et externes à l’élaboration d’une stratégie sur l’utilisation des fonds générés par la nouvelle taxe d’accessibilité pour financer certains programmes de transport accessible, notamment l’amélioration du Programme de coupon de taxi, et finalement recommander une approche au Comité et au Conseil;
h.         à exiger que les exploitants de transport privé respectent les exigences administratives et les exigences d’application du règlement municipal présentées dans le présent rapport;

 

3.         d’approuver, sous réserve de l’approbation de la recommandation no 2, les modifications au Règlement sur les taxis (2012-258, dans sa version modifiée) présentées dans le présent rapport et dans les instructions de rédaction (document 3 ci-joint), pour entrée en vigueur le 30 juin 2016, lesquelles modifications consistent à :
a.         réduire les frais de permis des chauffeurs de taxi standard de 170 $ à 96 $;
b.         abolir les frais de permis pour les chauffeurs de taxi accessible;
c.         abolir l’exigence de suivre le Programme de formation des chauffeurs de taxi et la formation d’appoint (tout en conservant le cours de formation de taxi accessible);
d.         abolir l’obligation de porter un uniforme et de disposer d’un plan des rues;
e.         autoriser les tarifs inférieurs à ceux prescrits dans le règlement municipal pour les courses réservées à l’aide d’une application;
f.          abolir les frais de 1,50 $ pour les paiements par carte de crédit;
g.         éliminer les normes concernant la taille de l’habitacle et du coffre, le nombre de sièges et les vitres teintées;
h.         augmenter l’âge maximal des véhicules de 8 à 10 ans, et déléguer à l’inspecteur en chef des permis le pouvoir d’interdire un véhicule dans l’intérêt de la sécurité publique;
i.          modifier les exigences quant aux caméras dans les véhicules afin de préciser des normes minimales plutôt que d’imposer des marques ou des modèles précis;
j.          agrandir le secteur réglementé pour englober l’ensemble de la ville d’Ottawa;
k.         faire passer le ratio de plaques par habitant de 1:784 à 1:806;
l.          relever l’exigence en matière d’assurance pour la faire passer d’une assurance responsabilité civile de deux millions de dollars à une assurance responsabilité automobile de cinq millions de dollars pour les détenteurs de plaques (couvrant tous les chauffeurs qui conduisent un taxi), et instaurer une exigence semblable pour les agents de taxi;
m.        intégrer les modifications mineures et les modifications techniques présentées dans le document 3;

 

4.         d’approuver, sous réserve de l’approbation de la recommandation no 2, les modifications à l’annexe 10 sur les services de limousine du Règlement harmonisé sur les permis (2002-189, dans sa version modifiée), présentées dans le présent rapport et dans les instructions de rédaction (document 4 ci-joint), pour entrée en vigueur le 30 juin 2016, lesquelles modifications consistent à :
a.         créer une catégorie de services auxiliaires pour les autres modèles de service, comme les services d’aide spéciale pour les aînés et les services de raccompagnement;
b.         établir à 10 ans l’âge maximal des véhicules et exiger la tenue d’une inspection semestrielle pour ceux de plus de cinq ans, sauf pour les véhicules d’époque;
c.         préciser la définition de « limousine » et redéfinir les caractéristiques des véhicules pour s’assurer qu’il s’agit de véhicules « de luxe » et qu’on les distingue des autres véhicules de location;
d.         exiger une assurance responsabilité civile et une assurance responsabilité automobile d’au moins cinq millions de dollars;
e.         obliger les chauffeurs de limousine à subir une vérification des antécédents en vue d’un travail auprès de personnes vulnérables, qui doit être coordonné par l’exploitant de services de limousine, et à présenter un relevé du dossier de conduite acceptable chaque année;
f.          augmenter le tarif minimal, qui est de 67,50 $ pour les 90 premières minutes et de 45 $ pour chaque heure supplémentaire, à 75 $ et 50 $ respectivement, hors TVH;
g.         intégrer les modifications mineures et les modifications techniques présentées dans le document 4;

 

5.         de demander à la province d’approuver les modifications législatives visant à :
a.         établir des pouvoirs d’exécution supplémentaires et modifier les pénalités fiscales des règlements municipaux sur les véhicules de location, conformément au Code de la route, de sorte que les agents d’application des règlements municipaux et provinciaux puissent :
i.          refuser une plaque d’immatriculation en cas d’infraction non résolue;
ii.         augmenter les amendes (minimum 500 $, maximum 30 000 $);
iii.        déduire trois points d’inaptitude en cas d’infraction;
iv.        suspendre le permis;
b.         donner à la Ville d’Ottawa (par la Loi de 1999 sur la ville d’Ottawa ou la Loi de 2001 sur les municipalités) le pouvoir de fixer et de percevoir, dans le cadre d’un règlement sur les véhicules de location, une taxe d’accessibilité pour les exploitants de transport privé qui n’offrent pas de services accessibles répondant aux normes de la Ville, afin de promouvoir et de favoriser l’accessibilité des services de transport;
c.         modifier la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario afin qu’elle vise les exploitants de transport privé et prévoie la taxe d’accessibilité dont il est question à la recommandation 5 b), afin que les exploitants de transport privé soient soumis à des exigences adéquates sur l’accessibilité des transports et afin de contribuer à l’équité de l’industrie du taxi et du taxi accessible, comme le prévoient déjà la Loi et ses règlements;

 

6.         de déléguer au Directeur général, Services de protection et d’urgence et au greffier municipal et chef du contentieux le pouvoir de combiner et modifier les règlements dont il est question aux recommandations no 2, 3 et 4 pour former un règlement municipal unique sur les véhicules de location, de parachever le règlement et d’y apporter les modifications nécessaires conformément à la volonté du Conseil.

 

 

Anthony Di Monte, directeur général des Services de protection et d’urgence, offre un aperçu du rapport au Comité. Sa présentation PowerPoint est conservée dans les dossiers du greffier municipal. M. Di Monte présente et remercie le personnel qui a contribué à la création du rapport. Les membres du personnel suivants sont également présents pour répondre aux questions : Rick O’Connor, greffier municipal et chef du contentieux et directeur municipal par intérim, Susan Jones, directrice municipale adjointe, Opérations municipales, et Valerie Bietlot, conseillère juridique.

Après la présentation, le Comité reçoit les intervenants indiqués ci-après. La majorité des intervenants s’opposent aux recommandations du personnel.

Voici les points soulevés par les intervenants s’opposant aux recommandations du personnel :

  • Les recommandations n’uniformisent pas les règles du jeu.
  • Les chauffeurs de taxi sont des contribuables d’Ottawa qui travaillent à temps plein, alors que les entreprises comme Uber sont de grandes multinationales de haute technologie qui comptent sur des chauffeurs à temps partiel.
  • Toutes les règles régissant les taxis devraient s’appliquer aux chauffeurs affiliés à un exploitant de transport privé, notamment en matière d’assurances, de caméras et de cours.
  • Les détenteurs de plaques de taxi devraient obtenir une compensation pour la réduction de la valeur de leur investissement.
  • Les entreprises comme Uber n’ont pas suivi les règles jusqu’à maintenant : comment peut-on croire qu’elles respecteront le nouveau règlement municipal?
  • Les chauffeurs Uber devraient être contraints de payer la taxe de vente harmonisée (TVH).
  • Certains ont le sentiment que le rapport de KPMG est injuste et déséquilibré.

1)    Chris Schafer, gestionnaire des politiques publiques, Uber Canada

2)    Joel Harden, chargé de cours, Faculté de droit, Université Carleton

3)    Dean McCracken, chauffeur Uber

4)    Richard Szirtes, président, West-Way Taxi

5)    Steve Ball, président, Association des Hôtels d’Ottawa Gatineau

6)    Ian Faris, président et chef de la direction, Chambre de commerce d’Ottawa

7)    Chris Bradshaw, ancien propriétaire, VRTUCAR

8)    Brian Wade, président, Comité consultatif sur l’accessibilité

9)    Marc Andre Way, président, Capital Taxi

10) * Paul Bendus

11) Ingrid Goddard, chauffeuse Uber

12) Rafael Kamar, chauffeur de taxi

13) Courtney Francis, présidente, Ziptrack

14) Catherine Frechette, directrice principale, Développement de la destination, Tourisme Ottawa

15) * Bob Brown, Conseil des Canadiens avec déficiences

16) * Suzanne Mooney

17) George Kardaras

18) Bahador Ayoubzadeh, chauffeur de taxi

19) Sean McKenny, Conseil du travail d’Ottawa et du district

20) Ahmad S. Abouali, chauffeur de taxi

21) Pierre Nakhle

22) Andre Houlahan, chauffeur de taxi

23) K. Kapoor

24) * Bob Orr, adjoint du président, Unifor

25) * Pascal Barrette

26) Sean McGee, conseiller juridique, section locale 1688 d’Unifor

27) Amrik Singh, président, section locale 1688 d’Unifor

28) Romina Raeisi

29) Anupam Kakkar, chauffeur Uber

30) Farid Haddad, chauffeur de taxi

31) Catherine Gardner

32) Liam Crossan, chauffeur de taxi

MOTION NO  12/01

Motion du conseiller R. Brockington

Que le Comité des services communautaires et de protection approuve de continuer la réunion après 19 h, conformément à l’alinéa 8(1)(c) du Règlement de procédure (no 2014-441).

ADOPTÉE

Le Comité suspend la séance pour souper à 18 h 10 et la reprend à 18 h 35.

33) *Guy Annable

34) Ihsanullah Ahmadzai

35) Tony Abdou-Hamad

36) Shirazul Islam

37) Tony Hajjar

38) Getachew Ayele

39) Dawit Tegegne

40) Walid Najib Salika

41) Belal Wehbe

42) Stuart Ryan

43) Gill Balwinder, Capital Taxi

44) Ergin Zeng

45) Anas Hak

46) Abda Trabulsi

47) Najah Abou Akrouche

48) Mahmut Mahmutoglu

[* Toutes les personnes dont le nom est marqué d’un astérisque (*) ont fourni leurs commentaires par écrit ou par courriel. Ces commentaires sont conservés dans les dossiers du greffier municipal.] 

Le Comité a reçu 54 communications écrites sur le point à l’étude, lesquelles sont conservées dans les dossiers du greffier municipal.

Le Comité suspend la séance à 21 h et la reprend à 10 h, le vendredi 8 avril 2016.

À la reprise de la séance, le personnel répond aux questions des membres du Comité à propos des points soulevés par les intervenants et à d’autres questions et commentaires énoncés ci-dessous :

– Le personnel a-t-il étudié la possibilité de faire des exploitants de transport privé une sous-catégorie de taxis? Le personnel répond par l’affirmative, mais ajoute que les règles et la réglementation et leurs implications n’ont pas été pleinement étudiées.

– De nombreuses questions de toutes sortes sont posées sur les taxis accessibles et la possibilité que les exploitants de transport privé offrent eux aussi des services accessibles. Le personnel explique que le système de transport accessible d’Ottawa figure parmi les meilleurs et estime qu’il est plus que suffisant pour répondre à la demande. Il ajoute néanmoins que la question sera discutée plus en profondeur avec Uber et les autres exploitants de transport privé en temps opportun.

– Des questions sont posées relativement au programme de formation et aux raisons justifiant qu’il soit aboli. Le personnel explique que le programme était désuet et inutile depuis l’arrivée du GPS; il ajoute que divers cours sont offerts en ligne et que les entreprises offrent elles aussi de la formation aux chauffeurs.

– La rétroaction sur les chauffeurs et les entreprises de taxi est importante. L’industrie du taxi pourrait-elle offrir quelque chose de semblable à ce qu’offre Uber? Diverses applications tout aussi efficaces que les méthodes traditionnelles par téléphone ou courriel sont mises sur le marché pour les taxis.

– La question de la sécurité est soulevée, notamment à savoir si des caméras de sécurité sont nécessaires dans les véhicules liés à un exploitant de transport privé; la possibilité de recourir à d’autres dispositifs, notamment des dispositifs audio et des boutons d’urgence est également discutée.

– Peu importe leur nature, puisqu’ils sont des véhicules de location, les véhicules utilisés pour les services de taxi et ceux liés à un exploitant de transport privé doivent être sans fumée.

– L’idée d’un parc de véhicules verts est encouragée.

– Le personnel de KPMG est aussi sur place pour répondre aux questions qui concernent son rapport.

– Plusieurs fois, des préoccupations concernant la conformité sont exprimées; Uber ne s’est pas conformé aux règlements de la Ville d’Ottawa jusqu’ici. La question est de savoir s’il respectera les règles lorsque le règlement municipal sera adopté et s’il cessera ses activités d’ici là.

– L’exigence concernant la souscription d’une assurance de cinq millions de dollars et comment les exploitants de transport privé s’y conformeront font l’objet de discussions.

Les membres du Comité proposent les motions reproduites ci-dessous.

 

MOTION NO 12/2

Motion du Conseiller G. Darouze

ATTENDU QUE le rapport du personnel intitulé Réglementation des véhicules de location à la Ville d’Ottawa – Taxis, limousines et exploitants de transport privé (ACS2016-COS-EPS-0012) propose que le règlement municipal et les dispositions associées qui suivent entrent en vigueur le 30 juin 2016 :

  1. nouveau règlement sur les exploitants de transport privé tel qu’il est présenté dans le rapport et dans le projet de règlement (document 2 ci‑joint);
  2. modifications au Règlement sur les taxis (no 2012-258, dans sa version modifiée), présentées dans le rapport et dans les instructions de rédaction (document 3 ci-joint);
  3. modifications à l’annexe 10 sur les services de limousine du Règlement harmonisé sur les permis (no 2002-189, dans sa version modifiée), présentées dans le présent rapport et dans les instructions de rédaction (document 4 ci-joint);

ATTENDU QUE l’industrie du taxi a fait savoir à la Ville qu’elle souhaitait avoir un plus grand délai pour la mise en œuvre;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil d’approuver la modification de la date d’entrée en vigueur du règlement municipal et des dispositions associées, présentés dans la présente motion et décrits dans le rapport intitulé Réglementation des véhicules de location à la Ville d’Ottawa – Taxis, limousines et exploitants de transport privé (ACS2016-COS-EPS-0012), pour le 30 septembre 2016.

Motion no 12/2 ADOPTÉE, sur une division de 9 VOIX AFFIRMATIVES contre 1 VOIX NÉGATIVE, ainsi partagées:

POUR (9):            Conseillers R. Chiarelli, G. Darouze, K. Egli, J. Mitic,
T. Nussbaum, S. Qadri, M. Qaqish, R. Brockington, et
D. Deans.

CONTRE (1):      Conseiller M. Fleury.

 

MOTION NO 12/3

Moved by Councillor T. Nussbaum

ATTENDU QUE l’actuel Règlement sur les taxis (no 2012-258, dans sa version modifiée) permet à l’inspecteur en chef des permis de suspendre temporairement un permis émis en vertu du Règlement si la continuation d’une entreprise pose un danger immédiat pour la santé ou la sécurité de personnes ou de biens, conformément au paragraphe 151(2) de la Loi de 2001 sur les municipalités;

ATTENDU QU’au vu des circonstances, il est souhaitable que l’inspecteur en chef des permis ait un outil d’application semblable pour les exploitants de transport privé et les fournisseurs de services de limousine;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil d’approuver les modifications au document 2, sur les exploitants de transport privé, et au document 4, sur les fournisseurs de services de limousine, afin de donner à l’inspecteur en chef des permis le même pouvoir de suspension temporaire des permis d’exploitant de transport privé et de fournisseurs de services de limousines, comme aux articles 113 à 115 du Règlement sur les taxis, soit :

1.   le pouvoir de suspendre un permis en cas d’urgences, notamment si le titulaire de permis commet une infraction au règlement municipal, si les activités d’une entreprise sont contraires à l’intérêt du public et si l’assurance du titulaire est venue à échéance;

2.   l’obligation de remettre un avis au titulaire avant la suspension et de lui permettre d’y répondre;

3.   le pouvoir de suspendre le permis au plus 14 jours;

4.   le pouvoir d’interdire au titulaire de permis d’exploiter son entreprise durant la période de suspension.

ADOPTÉE

 

MOTION NO 12/4

Moved by Councillor J. Mitic

ATTENDU QUE le rapport du personnel recommande l’imposition d’un droit de permis comportant des frais par course de 0,105 $ pour les exploitants de transport privé, comme le recommande également KPMG;

ATTENDU QUE selon les commentaires d’exploitants de transport privé, c’est-à-dire des représentants d’Uber, il serait difficile pour l’entreprise, d’un point de vue opérationnel, d’imposer de tels frais de 0,105 $, et qu’il lui serait en fait plus simple d’imposer un montant arrondi, par exemple 0,11 $;

ATTENDU QU’il est entendu que tous les frais, y compris les droits de permis, seront révisés annuellement dans le cadre du processus budgétaire afin de s’assurer qu’ils recouvrent les coûts de la Ville;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil d’approuver une modification de la recommandation 2.a. et de l’annexe A du document 2 pour que les frais ajoutés aux droits de permis pour les exploitants de transport privé passent à 0,11 $ par course.

ADOPTÉE

 

MOTION NO 12/5

Motion du conseiller S. Qadri

ATTENDU QUE le Conseil municipal a établi que l’accessibilité est l’une des trois principales considérations de politiques publiques à prendre en compte dans le cadre de son régime de réglementation des véhicules de location;

ATTENDU QUE le personnel a indiqué que la Ville d’Ottawa dispose du programme de taxi accessible le plus progressiste au Canada, du fait que le règlement municipal oblige tous les chauffeurs ayant un permis de taxi accessible à servir en priorité les personnes ayant un handicap qui en font la demande, et que le tarif imposé pour ces services ne dépasse pas le montant indiqué au taximètre;

ATTENDU QUE les propositions recommandées pour la délivrance de permis aux exploitants de transport privé incluent une taxe d’accessibilité payée d’abord sur une base volontaire, puis imposée aux exploitants si la loi provinciale est modifiée;

ATTENDU QUE le personnel recommande comme suit la mise sur pied de consultations en vue de rédiger une stratégie sur l’utilisation des fonds générés par cette taxe :

Recommandation 2.g.

Donner au directeur général, Services de protection et d’urgence le mandat de travailler avec l’Unité des services et de l’accessibilité, le Comité consultatif sur l’accessibilité, Para Transpo et d’autres intervenants internes et externes à l’élaboration d’une stratégie sur l’utilisation des fonds générés par la nouvelle taxe d’accessibilité pour financer certains programmes de transport accessible, notamment l’amélioration du Programme de coupon de taxi, et finalement recommander une approche au Comité et au Conseil;

ATTENDU QUE le Comité consultatif sur l’accessibilité travaille depuis des années avec le personnel de la Ville sur les enjeux de transport accessible, et que son expertise aurait une valeur inestimable pour cet exercice;

ATTENDU QU’il est possible que ces consultations soulèvent d’autres questions en lien avec les exploitants de transport privé, par exemple des modifications nécessaires à la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande que le Conseil approuve les ajouts ci-dessous à la recommandation 2.g.

Que le directeur général, Services de protection et d’urgence reçoive le mandat de créer un comité directeur pour ces consultations, lequel sera composé notamment du président et d’un autre membre du Comité consultatif sur l’accessibilité, ainsi que du conseiller Qadri, qui agira à titre de liaison avec le Conseil;

Que, si le comité directeur ou les consultations permettent de conclure qu’il faut que des lois provinciales, y compris la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario, soient modifiées pour améliorer l’accessibilité des exploitants de transport privé, le plan de travail du Comité consultatif sur l’accessibilité soit modifié pour y inclure ces questions, qui sont prévues par la réglementation municipale sur les véhicules de location.

ADOPTÉE

 

MOTION NO 12/6

Motion du conseiller K. Egli

ATTENDU QUE le règlement sur les exploitants de transport privé proposé dans le rapport du personnel intitulé Réglementation des véhicules de location à la Ville d’Ottawa – Taxis, limousines et exploitants de transport privé (ACS2016-COS-EPS-0012) exigera la mise en place de certaines mesures de vérification de la conformité et d’application de la réglementation pour assurer le respect du règlement municipal et l’atteinte des objectifs de politique publique du Conseil;

ATTENDU QUE le rapport du personnel propose des mesures de vérification de la conformité et d’application de la réglementation comme des vérifications ponctuelles, des contre-vérifications auprès de l’entreprise titulaire du permis et des inspections sur le terrain, de même que l’exigence pour tout exploitant de transport privé de tenir un registre à jour des chauffeurs affiliés, de leurs dossiers de conduite, de la vérification de leur casier judiciaire et de leurs assurances et l’exigence que tous les dossiers nécessaires soient accessibles à la Ville;

ATTENDU QUE le rapport de KPMG intitulé Examen de la réglementation et des services de taxi et de limousine mentionne à la page 38 que « la Ville devrait avoir une manière plus efficace d’empêcher les entreprises de “covoiturage” utilisant des applications mobiles de transport et les [exploitants de transport privé] d’offrir leurs services à Ottawa sans respecter la réglementation et sans obtenir de permis » et que le fait d’obliger les exploitants de transport privé à présenter les dossiers requis à l’inspecteur en chef des permis régulièrement fournirait un mécanisme supplémentaire de vérification de la conformité et d’application de la réglementation qui s’ajouterait aux mesures proposées et améliorerait la sécurité publique et la protection des consommateurs;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil d’approuver que tout exploitant de transport privé soit tenu de fournir à l’inspecteur en chef des permis une liste à jour de renseignements sur chacun de ses chauffeurs, notamment son nom, son adresse, la confirmation qu’il a souscrit une assurance, subi une vérification du casier judiciaire et détient un bon dossier de conduite, la marque, le modèle et l’année de son véhicule ainsi que le numéro de la plaque d’immatriculation, dans le format prescrit par la Ville, au plus tard deux semaines avant la date d’entrée en vigueur du nouveau règlement proposé et tous les trois mois après la date d’entrée en vigueur du règlement municipal ou selon un calendrier fourni par l’inspecteur en chef des permis, et que soit ajoutée dans le règlement municipal une infraction en cas de non-conformité à cette exigence;

IL EST EN OUTRE RÉSOLU QUE, si un exploitant de transport privé omet de fournir la liste mentionnée dans la présente motion après avoir reçu un avis de l’inspecteur en chef des permis et avoir eu l’occasion d’y répondre, comme le prévoit la Loi de 2001 sur les municipalités, l’inspecteur en chef des permis soit habilité à suspendre sommairement le permis de l’exploitant pour une période d’au plus 14 jours, jusqu’à ce que la liste soit fournie à la satisfaction de la Ville, et que l’inspecteur en chef des permis soit habilité à prendre des mesures coercitives pour les infractions susmentionnées, ce qui peut comprendre, en plus des amendes fixes, une amende minimale de 500 $ et maximale de 100 000 $ si l’exploitant est reconnu coupable d’une infraction.

ADOPTÉE

 

MOTION NO 12/7

Motion du conseiller M. Qaqish

ATTENDU QUE le rapport du personnel intitulé Réglementation des véhicules de location à la Ville d’Ottawa – Taxis, limousines et exploitants de transport privé (ACS2016-COS-EPS-0012) propose certaines mesures de vérification de la conformité et d’application de la réglementation qui visent les exploitants de transport privé, notamment des vérifications ponctuelles, des contre-vérifications et des inspections sur le terrain, pour assurer le respect du règlement municipal;

ATTENDU QUE le rapport du personnel propose également divers engagements en matière d’accessibilité pour la catégorie des véhicules de location des exploitants de transport privé, notamment :

1.         déléguer au personnel l’autorité de négocier, de conclure et d’instaurer des frais supplémentaires volontaires par course pour financer les services accessibles;

2.         demander au personnel de collaborer avec des intervenants internes et externes à l’élaboration d’une stratégie sur l’utilisation des fonds générés par la nouvelle taxe d’accessibilité pour financer certains programmes de transport accessible;

3.         demander à la province d’approuver les modifications législatives visant à donner à la Ville d’Ottawa le pouvoir de fixer et de percevoir, dans le cadre d’un règlement sur les véhicules de location, une taxe d’accessibilité pour les exploitants de transport privé qui n’offrent pas de services accessibles répondant aux normes de la Ville, afin de promouvoir et de favoriser l’accessibilité des services de transport;

ATTENDU QUE le document de travail de Core Strategies intitulé Expérience client mentionne à la page 8 que « les clients s’attendent entre autres à ce qu’Uber soit assuré correctement […]; ils s’appuient sur l’examen de la réglementation et les gouvernements pour que des lignes directrices et des politiques efficaces soient mises en place »;

ATTENDU QUE la réglementation des exploitants de transport privé est une nouvelle initiative, et que le Comité et le Conseil profiteraient de savoir dans quelle mesure le régime réglementaire respecte les principes directeurs du Conseil de sécurité publique, de protection des consommateurs et d’accessibilité en rendant publics les questions liées à la conformité et à la non-conformité des exploitants de transport privé et les progrès des recommandations relatives à l’accessibilité, ce qui permettrait au Comité et au Conseil de prendre les mesures correctives jugées nécessaires;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil de demander au personnel de présenter un rapport de conformité des exploitants de transport privé :

1.         contenant des renseignements sur la conformité ou la non-conformité d’un exploitant de transport privé aux exigences du nouveau règlement municipal, notamment des renseignements sur les mesures d’application et les résultats;

2.         présentant les progrès des engagements en matière d’accessibilité approuvés par le Conseil pour la catégorie des exploitants de transport privé;

3.         à titre d’information distribuée au Comité des services communautaires et de protection tous les six mois dans la première année suivant la date d’entrée en vigueur du nouveau règlement municipal proposé et tous les ans après la première année d’application du règlement municipal.

ADOPTÉE

 

MOTION NO 12/8

Motion du conseiller T. Nussbaum

ATTENDU QUE la réglementation sur la délivrance de permis proposée pour les exploitants de transport privé exige des titulaires de permis qu’ils consignent les renseignements sur les courses effectuées, notamment les points de départ et d’arrivée, et qu’ils fournissent ces renseignements à l’inspecteur en chef des permis sur demande;

ATTENDU QU’il est souhaitable de respecter la vie privée des personnes utilisant les services d’exploitants de transport privé en n’exigeant pas que soit fournie une adresse précise lorsque le nom d’une intersection ou les trois premiers chiffres d’un code postal suffisent à préciser les points de départ et d’arrivée des courses;

PAR CONSÉ            QUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil d’approuver que le sous-alinéa 12(d)(iv) du document 2 joint au rapport du personnel, qui concerne le règlement proposé pour les exploitants de transport privé, soit modifié de sorte que l’emplacement de référence soit restreint à l’intersection la plus proche ou aux trois premiers chiffres du code postal.

ADOPTÉE

 

MOTION NO 12/9

Motion du conseiller M. Fleury

ATTENDU QUE les entreprises qui fournissent des biens et des services taxables dans le cadre de transactions commerciales en Ontario doivent percevoir la taxe de vente harmonisée (TVH) et la verser à l’Agence du revenu du Canada (ARC) conformément aux règles et processus établis par cette dernière;

ATTENDU QUE l’ARC exige que les exploitants de services de taxi et de limousine perçoivent la TVH et la lui versent, qu’ils conservent les documents pertinents et qu’ils produisent les déclarations requises au cours de la période qui s’applique;

ATTENDU QUE le Conseil municipal envisage de délivrer des permis à des exploitants de transport privé pour qu’ils offrent des services de transport contre rémunération dans la ville d’Ottawa, et qu’il a intérêt à ce que les entreprises et que les corps de métier à qui la Ville délivre des permis respectent les lois et les règlements fédéraux et provinciaux qui s’appliquent, y compris en ce qui concerne la TVH;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Conseil municipal mandate le greffier municipal et chef du contentieux pour demander à l’Agence du revenu du Canada de réviser les obligations des exploitants de transport privé et de leurs chauffeurs affiliés en ce qui concerne la perception et le versement de la TVH en Ontario, et réponde officiellement à la demande de la Ville d’Ottawa en lui transmettant toute exigence et tout processus connexes, s’il y a lieu;

IL EST EN OUTRE RÉSOLU QUE le greffier municipal et chef du contentieux rende compte de la réponse de l’Agence du revenu du Canada au Comité et au Conseil.

ADOPTÉE

 


MOTION NO 12/10

Motion du conseiller G. Darouze

ATTENDU QUE le rapport du personnel recommande d’autoriser que les trajets préétablis à l’aide d’une application puissent être rémunérés à un tarif inférieur au tarif prescrit par le Règlement sur les taxis;

ATTENDU QUE les représentants de l’industrie du taxi ont indiqué qu’ils prévoyaient lancer une application (eCab) permettant de varier les tarifs en fonction du type de véhicule demandé par le client, et que la demande d’un grand véhicule ou d’un véhicule de luxe, par exemple, s’accompagnerait de frais supplémentaires au coût de 10 et de 15 $, et que des frais de 5 $ seraient imposés en cas d’annulation après l’arrivée du taxi;

ATTENDU QUE le personnel croit que cette façon de faire ne contrevient pas au cadre général régissant les véhicules de location, pourvu qu’un montant maximal soit fixé, que le client soit informé d’avance des conditions s’appliquant à ce service particulier et qu’il les accepte;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil d’approuver la modification de la recommandation 3.e. et du document 3, concernant les tarifs prescrits par le Règlement sur les taxis, de façon à autoriser l’ajustement des tarifs en fonction du service et du type de véhicule retenus, notamment par l’application de frais supplémentaires au coût maximum de 15 $, et à instaurer des frais de 5 $ en cas d’annulation après l’arrivée du taxi, pourvu que le client soit informé des frais supplémentaires avant d’accepter le service et qu’il ait l’occasion de refuser.

IL EST EN OUTRE RÉSOLU QUE les frais supplémentaires susmentionnés ne doivent pas s’appliquer aux personnes nécessitant un véhicule accessible pour y transporter un fauteuil roulant, une aide à la mobilité ou un appareil fonctionnel.

ADOPTÉE

 


MOTION NO 12/11

Moved by Councillor R. Brockington

ATTENDU QUE le rapport du personnel recommande aux exploitants de transport privé de veiller à ce que tous leurs véhicules possèdent un Certificat de sécurité valide délivré par le ministère des Transports, comme c’est le cas pour les autres types de véhicules de location;

ATTENDU QU’il est raisonnable de croire que ce secteur fera l’objet d’une nouvelle loi provinciale et qu’il est souhaitable de garantir une certaine flexibilité au processus de certification des véhicules, pour tenir compte de tout changement aux processus qui pourrait être imposé par le ministère des Transports et pour permettre à l’inspecteur en chef des permis d’approuver tout nouveau processus de vérification équivalent;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil d’approuver la modification des exigences relatives au Certificat de sécurité qui s’appliquent à tous les types de véhicules de location, notamment la recommandation 2 et le document 2, sur les exploitants de transport privé et leurs chauffeurs affiliés; la recommandation 3 et le document 3, sur les agents de taxi et les détenteurs de plaque de taxi (qui comprennent les chauffeurs de taxi); ainsi que la recommandation 4 et le document 4, sur les fournisseurs de services de limousine; afin de permettre l’utilisation d’autres processus de vérification de la sécurité des véhicules, pourvu que ces processus soient autorisés par l’inspecteur en chef des permis.

ADOPTÉE

 

MOTION NO 12/12

Moved by Councillor R. Brockington

ATTENDU QUE le rapport du personnel prévoit qu’il soit exigé des exploitants de transport privé qu’ils s’assurent que tous les chauffeurs leur étant affiliés et offrant des services de transport souscrivent une assurance responsabilité civile automobile aux fins de protection des consommateurs, comme il est exigé pour les chauffeurs des autres types de véhicules de location;

ATTENDU QUE l’assurance est régie et approuvée en Ontario par la Commission des services financiers de l’Ontario, et que dans l’avenir, de nouveaux produits d’assurance pourraient être mis sur le marché et approuvés pour les chauffeurs affiliés à un exploitant de transport privé ou d’autres types de véhicules de location, produits qui pourraient être avantageux pour les chauffeurs;

ATTENDU QU’il est souhaitable de permettre une certaine flexibilité en ce qui a trait aux exigences en matière d’assurance pour les chauffeurs affiliés à un exploitant de transport privé et les chauffeurs d’autres types de véhicules de location de façon à ce qu’ils puissent choisir les nouveaux produits d’assurance, pourvu que ceux-ci satisfassent aux exigences établies par la Ville en vue de protéger les consommateurs, et sous réserve de l’approbation du greffier municipal et chef du contentieux;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU que le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil municipal d’approuver :

  1. que soient modifiées les exigences en matière d’assurance pour tous les types de véhicules de location, particulièrement à la recommandation 2.b. et dans le document 2, en ce qui a trait aux exploitants de transport privés et aux chauffeurs qui leur sont affiliés; à la recommandation 3.l. et dans le document 3, en ce qui a trait aux agents de taxi et aux détenteurs de plaques de taxi (ce qui comprend les chauffeurs de taxi); et à la recommandation 4.6. et dans le document 4, en ce qui a trait aux fournisseurs de services de limousine, afin que les chauffeurs ou les titulaires de permis, selon le cas, puissent souscrire une assurance autre, mais équivalente, à la satisfaction du greffier municipal et chef du contentieux;
  2. que soit modifiée l’exigence en matière d’assurance pour les chauffeurs affiliés à un exploitant de transport privé dans le document 2 par l’ajout d’une disposition prévoyant que les avenants ou les assurances responsabilité civile automobile équivalents et approuvés par la Commission des services financiers de l’Ontario pour les services offerts par les exploitants de transport privé puisse être souscrits, sous réserve de l’approbation du greffier municipal et chef du contentieux, mais également que cette assurance soit maintenue par les exploitants de transport privé ou les chauffeurs leur étant affiliés, ou les deux, pourvu que, si un chauffeur affilié omet de souscrire l’assurance requise ou si la police tombe en déchéance, celle-ci soit maintenue par l’exploitant de transport privé.

ADOPTÉE

 

MOTION NO 12/13

Motion du conseiller M. Fleury

ATTENDU QUE l’industrie du taxi a fait un excellent travail pour réduire son empreinte de carbone en passant aux véhicules hybrides ou électriques;

ATTENDU QUE la mise à jour 2014 du Plan de gestion de la qualité de l’air et des changements climatiques de la Ville indiquait que « Le plus grand défi pour le secteur des transports d’Ottawa est l’accroissement de la population, associé à notre dépendance continue à l’automobile et à notre préférence pour ce moyen de transport. La hausse des émissions d’automobiles […] indique que l’accroissement du parc automobile et des déplacements annule l’effet des avancées technologiques susceptibles de réduire les émissions des véhicules »;

ATTENDU QUE le 24 février 2016, le Conseil municipal a approuvé :

que la Ville continue de travailler avec des intervenants clés et des partenaires communautaires en vue de réduire les émissions de GES à l’échelle de la collectivité produites dans les limites géographiques de la ville d’Ottawa, et poursuive à long terme un nouvel objectif cible de réduction des GES établi à 80 % sous les niveaux de 2012 d'ici 2050;

ATTENDU QUE les véhicules de location contribuent à l’émission de gaz à effet de serre;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil de mandater l’inspecteur en chef des permis pour examiner quelles mesures liées à la délivrance de permis la Ville pourrait utiliser pour encourager les exploitants de transport privé et les fournisseurs de services de limousines à utiliser des véhicules hybrides, électriques ou à faibles émissions, et de rendre compte de ses conclusions dans le premier rapport annuel sur le règlement municipal sur les véhicules de location.

ADOPTÉE

 

Les motions suivantes ont été présentées au Comité mais ont été REJETÉES

Le conseiller R. Brockington présente la motion suivante au nom du conseiller
E. El-Chantiry.

MOTION NO 12/14

Motion du conseiller R. Brockington

ATTENDU QUE le programme de formation des chauffeurs de taxi, instauré il y a plusieurs années afin de mieux former les chauffeurs de taxi en matière de service à la clientèle et de parfaire leur connaissance de la région d’Ottawa, doit être suivi par tous les chauffeurs de taxi qui souhaitent obtenir un permis;

ATTENDU QUE l’inspecteur en chef des permis peut, s’il le juge nécessaire, exiger d’un chauffeur de taxi qu’il réussisse une formation d’appoint sur le service à la clientèle pour obtenir son permis;

ATTENDU QUE le rapport du personnel intitulé Réglementation des véhicules de location à la Ville d’Ottawa – Taxis, limousines et exploitants de transport privé (ACS2016-COS-EPS-0012) recommande d’abolir l’exigence de suivre le programme de formation des chauffeurs de taxi et la formation d’appoint (mais de conserver celle de suivre le cours de formation de taxi accessible);

ATTENDU QUE même si l’arrivée du GPS a éliminé le besoin pour les chauffeurs de suivre une formation en classe pour s’orienter, la formation sur le service à la clientèle continuera de contribuer à réduire le nombre de plaintes et à améliorer la qualité des services de taxi dans la région d’Ottawa, appuyant ainsi les principes directeurs de protection des consommateurs et de sécurité publique;

ATTENDU QUE le fait de suivre une formation sur le service à la clientèle profiterait également aux chauffeurs affiliés à un exploitant de transport privé;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil de conserver l’exigence du Règlement sur les taxis (no 2012-258, dans sa version modifiée) selon laquelle les chauffeurs de taxi souhaitant obtenir leur permis (standard et accessible) doivent suivre le programme de formation des chauffeurs de taxi, et selon laquelle un chauffeur de taxi doit réussir la formation d’appoint pour obtenir son permis, si l’inspecteur en chef des permis le juge nécessaire en raison de plaintes reçues ou de problèmes de conformité qu’il observe pour le titulaire de permis en question;

IL EST EN OUTRE RÉSOLU QUE les chauffeurs affiliés à un exploitant de transport privé doivent suivre cette formation;

IL EST EN OUTRE RÉSOLU QUE l’inspecteur en chef des permis travaille de concert avec le Collège Algonquin pour moderniser le programme de formation des chauffeurs de taxi afin que tout élément du programme-cadre que la Ville juge désuet soit supprimé, et que la durée du cours ainsi que les droits de scolarité soient ajustés en conséquence.

REJETÉE, sur une division de 2 VOIX AFFIRMATIVE contre 8 VOIX NÉGATIVES, ainsi partagées :

POUR (2):            Conseillers R. Chiarelli et K. Egli.

CONTRE (8):      Conseillers G. Darouze, M. Fleury, J. Mitic, T. Nussbaum,
S. Qadri, M. Qaqish, R. Brockington, et D. Deans.

 

Le conseiller R. Chiarelli présente la motion suivante au nom du conseiller
E. El-Chantiry.

MOTION NO 12/15

Motion du conseiller R. Chiarelli

ATTENDU QU’en 2005, le Conseil municipal a approuvé une recommandation exigeant que dès 2008, tous les taxis soient dotés de caméras de sécurité afin de protéger et d’améliorer la sécurité des chauffeurs et des passagers et de dissuader les comportements inacceptables et les actes de violence;

ATTENDU QUE le rapport du personnel recommande que les caméras continuent d’être obligatoires dans les véhicules pour préserver la sécurité publique, mais que le règlement municipal indique seulement des normes minimales, et pas de marques et de modèles précis;

ATTENDU QUE le rapport ne propose pas l’installation obligatoire de caméras dans les véhicules affiliés aux exploitants de transport privé;

ATTENDU QUE la sécurité publique est un des principes directeurs approuvés par le Conseil pour l’examen de la réglementation, et que les données enregistrées par les caméras sont utiles au Service de police d’Ottawa pour des enquêtes criminelles;

ATTENDU QUE les caméras de sécurité dans les taxis sont soumises à une Politique sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée ayant pour but d’établir un équilibre entre l’amélioration de la sécurité des chauffeurs et du public et la protection des renseignements personnels et de la vie privée, dans la mesure du possible;

ATTENDU QUE pour assurer l’intégrité des données enregistrées aux fins de l’application de la loi et des procédures judiciaires, les caméras de sécurité dans les taxis doivent fonctionner constamment lorsque le taxi est en service (pas uniquement lorsque le chauffeur ou des passagers s’y trouvent) et être protégées contre les modifications, et seul le personnel autorisé du Service de police d’Ottawa doit pouvoir accéder aux enregistrements aux fins d’application de la loi;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil d’approuver une modification à la recommandation 2 afin que des caméras de sécurité comme celles requises dans les taxis soient aussi obligatoires dans les autres types de véhicules de location et que leur utilisation soit soumise à une Politique sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée pertinente, qui prévoit que le chauffeur doit aviser les passagers de la présence d’une caméra.

REJETÉE, sur une division to 3 VOIX AFFIRMATIVES contre 7 VOIX NÉGATIVES, ainsi partagées:

POUR (3):            Conseillers R. Chiarelli, K. Egli, et M. Qaqish.

CONTRE (7):      Conseillers G. Darouze, M. Fleury, J. Mitic, T. Nussbaum,
S. Qadri, R. Brockington, et D. Deans.

 

Le point 1 de l’ordre du jour, tel que modifié par les Motions nos 12/2, 12/3, 12/4, 12/5, 12/6, 12/7, 12/8, 12/9, 12/10, 12/11, 12/12, et 12/13, et reproduit ci-dessous par souci de commodité, est ensuite présenté au Comité :

 

Que le Comité des services communautaires et de protection recommande au Conseil :

1.            De prendre acte du rapport de KMPG intitulé « Examen de la réglementation et des services de taxi et de limousine pour la Ville d’Ottawa » (document 1 ci-joint), cité dans le présent rapport;

2.            D’ approuver le nouveau règlement sur les exploitants de transport privé, pour entrée en vigueur le 30 septembre 2016, tel qu’il est présenté dans le présent rapport et en tant que projet de règlement ci-joint (document 2, tel que modifié), ce nouveau règlement visant :

a.            à imposer des frais de permis, soit 0,11 $ par course et des frais annuels en fonction de la taille de l’exploitant :

i.          entre 1 et 24 véhicules affiliés : 807 $;

ii.         entre 25 et 99 véhicules affiliés : 2 469 $;

iii.        100 véhicules affiliés ou plus : 7 253 $;

b.            à obliger les exploitants de transport privé à souscrire une assurance responsabilité civile et une assurance automobile responsabilité civile des non-propriétaires d’au moins cinq millions de dollars chacune et à obliger les chauffeurs affiliés à un exploitant de transport à souscrire une assurance automobile adéquate pour les chauffeurs à temps partiel offrant des services de transport contre rémunération;

c.            à obliger les chauffeurs à fournir à l’exploitant une preuve de vérification des antécédents annuelle en vue d’un travail auprès de personnes vulnérables, un relevé du dossier de conduite et le certificat de sécurité du véhicule du ministère des Transports;

d.            à exiger que les véhicules aient au plus 10 ans, et que les véhicules de plus de cinq ans fassent l’objet d’une inspection semestrielle;

e.            à n’autoriser que les courses réservées à l’aide d’une application;

i.          à interdire de prendre des passagers sur la rue;

ii.         à interdire l’utilisation des stations de taxis;

f.              à déléguer au Directeur général, Services de protection et d’urgence, de concert avec le greffier municipal et chef du contentieux, l’autorité de négocier, de conclure et d’instaurer des frais supplémentaires volontaires pour financer le fonds de réserve pour les services accessibles dont il est question dans le présent rapport;

g.            à donner au Directeur général, Services de protection et d’urgence le mandat de travailler avec l’Unité des services et de l’accessibilité, le Comité consultatif sur l’accessibilité, Para Transpo et d’autres intervenants internes et externes à l’élaboration d’une stratégie sur l’utilisation des fonds générés par la nouvelle taxe d’accessibilité pour financer certains programmes de transport accessible, notamment l’amélioration du Programme de coupon de taxi, et finalement recommander une approche au Comité et au Conseil; et

                                                  i.            que le directeur général, Services de protection et d’urgence reçoive le mandat de créer un comité directeur pour ces consultations, lequel sera composé notamment du président et d’un autre membre du Comité consultatif sur l’accessibilité, ainsi que du conseiller Qadri, qui agira à titre de liaison avec le Conseil;

                                                ii.            que, si le comité directeur ou les consultations permettent de conclure qu’il faut que des lois provinciales, y compris la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario, soient modifiées pour améliorer l’accessibilité des exploitants de transport privé, le plan de travail du Comité consultatif sur l’accessibilité soit modifié pour y inclure ces questions, qui sont prévues par la réglementation municipale sur les véhicules de location.

h.            à exiger que les exploitants de transport privé respectent les exigences administratives et les exigences d’application du règlement municipal présentées dans le présent rapport, tel que modifié par ce qui suit :

                                                  i.            approuve les modifications au document 2, sur les exploitants de transport privé, afin de donner à l’inspecteur en chef des permis le même pouvoir de suspension temporaire des permis d’exploitant de transport privé, comme aux articles 113 à 115 du Règlement sur les taxis, soit :

a)            le pouvoir de suspendre un permis en cas d’urgences, notamment si le titulaire de permis commet une infraction au règlement municipal, si les activités d’une entreprise sont contraires à l’intérêt du public et si l’assurance du titulaire est venue à échéance;

b)           l’obligation de remettre un avis au titulaire avant la suspension et de lui permettre d’y répondre;

c)            le pouvoir de suspendre le permis au plus 14 jours;

d)           le pouvoir d’interdire au titulaire de permis d’exploiter son entreprise durant la période de suspension.

                                                ii.            que tout exploitant de transport privé soit tenu de fournir à l’inspecteur en chef des permis une liste à jour de renseignements sur chacun de ses chauffeurs, notamment son nom, son adresse, la confirmation qu’il a souscrit une assurance, subi une vérification du casier judiciaire et détient un bon dossier de conduite, la marque, le modèle et l’année de son véhicule ainsi que le numéro de la plaque d’immatriculation, y compris tout changement à la liste se rapportant aux questions de conformité aux règlements, dans le format prescrit par la Ville, au plus tard deux semaines avant la date d’entrée en vigueur du nouveau règlement proposé et tous les trois mois après la date d’entrée en vigueur du règlement municipal ou selon un calendrier fourni par l’inspecteur en chef des permis, et que soit ajoutée dans le règlement municipal une infraction adéquate en cas de non-conformité à cette exigence;  

                                               iii.            que si un exploitant de transport privé omet de fournir la liste mentionnée dans la présente motion après avoir reçu un avis de l’inspecteur en chef des permis et avoir eu l’occasion d’y répondre, comme le prévoit la Loi de 2001 sur les municipalités, l’inspecteur en chef des permis soit habilité à suspendre sommairement le permis de l’exploitant pour une période d’au plus 14 jours, jusqu’à ce que la liste soit fournie à la satisfaction de la Ville, et que l’inspecteur en chef des permis soit habilité à prendre des mesures coercitives pour les infractions susmentionnées, ce qui peut comprendre, en plus des amendes fixes, une amende minimale de 500 $ et maximale de 100 000 $ si l’exploitant est reconnu coupable d’une infraction;

                                               iv.            demander au personnel de présenter un rapport de conformité des exploitants de transport privé :

a)            contenant des renseignements sur la conformité ou la non-conformité d’un exploitant de transport privé aux exigences du nouveau règlement municipal, notamment des renseignements sur les mesures d’application et les résultats;

b)           présentant les progrès des engagements en matière d’accessibilité approuvés par le Conseil pour la catégorie des exploitants de transport privé;

c)            à titre d’information distribuée au Comité des services communautaires et de protection tous les six mois dans la première année suivant la date d’entrée en vigueur du nouveau règlement municipal proposé et tous les ans après la première année d’application du règlement municipal;

                                                v.            approuve que le sous-alinéa 12(d)(iv) du document 2 joint au rapport du personnel, qui concerne le règlement proposé pour les exploitants de transport privé, soit modifié de sorte que l’emplacement de référence soit restreint à l’intersection la plus proche ou aux trois premiers chiffres du code postal;

                                               vi.            que le Conseil municipal mandate le greffier municipal et chef du contentieux pour demander à l’Agence du revenu du Canada de réviser les obligations des exploitants de transport privé et de leurs chauffeurs affiliés en ce qui concerne la perception et le versement de la TVH en Ontario, et réponde officiellement à la demande de la Ville d’Ottawa en lui transmettant toute exigence et tout processus connexes, s’il y a lieu;

a)            que le greffier municipal et chef du contentieux rende compte de la réponse de l’Agence du revenu du Canada au Comité et au Conseil;

3.            d’approuver, sous réserve de l’approbation de la recommandation no 2, les modifications au Règlement sur les taxis (2012-258, dans sa version modifiée) présentées dans le présent rapport et dans les instructions de rédaction (document 3 ci-joint, tel que modifié), pour entrée en vigueur le 30 septembre 2016, lesquelles modifications consistent à :

a.            réduire les frais de permis des chauffeurs de taxi standard de 170 $ à 96 $;

b.            abolir les frais de permis pour les chauffeurs de taxi accessible;

c.            abolir l’exigence de suivre le Programme de formation des chauffeurs de taxi et la formation d’appoint (tout en conservant le cours de formation de taxi accessible);

d.            abolir l’obligation de porter un uniforme et de disposer d’un plan des rues;

e.            autoriser les tarifs inférieurs à ceux prescrits dans le règlement municipal pour les courses réservées à l’aide d’une application, tel que modifié par ce qui suit :

                                                  i.            autorise l’ajustement des tarifs en fonction du service et du type de véhicule retenus, notamment par l’application de frais supplémentaires au coût maximum de 15 $, et à instaurer des frais de 5 $ en cas d’annulation après l’arrivée du taxi, pourvu que le client soit informé des frais supplémentaires avant d’accepter le service et qu’il ait l’occasion de refuser;

                                                ii.            que les frais supplémentaires susmentionnés ne doivent pas s’appliquer aux personnes nécessitant un véhicule accessible pour y transporter un fauteuil roulant, une aide à la mobilité ou un appareil fonctionnel;

f.             abolir les frais de 1,50 $ pour les paiements par carte de crédit;

g.            éliminer les normes concernant la taille de l’habitacle et du coffre, le nombre de sièges et les vitres teintées;

h.            augmenter l’âge maximal des véhicules de 8 à 10 ans, et déléguer à l’inspecteur en chef des permis le pouvoir d’interdire un véhicule dans l’intérêt de la sécurité publique;

i.              modifier les exigences quant aux caméras dans les véhicules afin de préciser des normes minimales plutôt que d’imposer des marques ou des modèles précis;

j.              agrandir le secteur réglementé pour englober l’ensemble de la ville d’Ottawa;

k.            faire passer le ratio de plaques par habitant de 1:784 à 1:806;

l.              relever l’exigence en matière d’assurance pour la faire passer d’une assurance responsabilité civile de deux millions de dollars à une assurance responsabilité automobile de cinq millions de dollars pour les détenteurs de plaques (couvrant tous les chauffeurs qui conduisent un taxi), et instaurer une exigence semblable pour les agents de taxi;

m.          intégrer les modifications mineures et les modifications techniques présentées dans le document 3;

4.            d’approuver, sous réserve de l’approbation de la recommandation no 2, les modifications à l’annexe 10 sur les services de limousine du Règlement harmonisé sur les permis (2002-189, dans sa version modifiée), présentées dans le présent rapport et dans les instructions de rédaction (document 4 ci-joint, tel que modifié), pour entrée en vigueur le 30 septembre 2016, lesquelles modifications consistent à :

a.            créer une catégorie de services auxiliaires pour les autres modèles de service, comme les services d’aide spéciale pour les aînés et les services de raccompagnement;

b.            établir à 10 ans l’âge maximal des véhicules et exiger la tenue d’une inspection semestrielle pour ceux de plus de cinq ans, sauf pour les véhicules d’époque;

c.            préciser la définition de « limousine » et redéfinir les caractéristiques des véhicules pour s’assurer qu’il s’agit de véhicules « de luxe » et qu’on les distingue des autres véhicules de location;

d.            exiger une assurance responsabilité civile et une assurance responsabilité automobile d’au moins cinq millions de dollars;

e.            obliger les chauffeurs de limousine à subir une vérification des antécédents en vue d’un travail auprès de personnes vulnérables, qui doit être coordonné par l’exploitant de services de limousine, et à présenter un relevé du dossier de conduite acceptable chaque année;

f.             augmenter le tarif minimal, qui est de 67,50 $ pour les 90 premières minutes et de 45 $ pour chaque heure supplémentaire, à 75 $ et 50 $ respectivement, hors TVH;

g.            intégrer les modifications mineures et les modifications techniques présentées dans le document 4, tel que modifié par ce qui suit :

                                                  i.            d’approuver les modifications au document 4, sur les fournisseurs de services de limousine, afin de donner à l’inspecteur en chef des permis le même pouvoir de suspension temporaire des permis d’exploitant de transport privé et de fournisseurs de services de limousines, comme aux articles 113 à 115 du Règlement sur les taxis, soit :

a)            le pouvoir de suspendre un permis en cas d’urgences, notamment si le titulaire de permis commet une infraction au règlement municipal, si les activités d’une entreprise sont contraires à l’intérêt du public et si l’assurance du titulaire est venue à échéance;

b)           l’obligation de remettre un avis au titulaire avant la suspension et de lui permettre d’y répondre;

c)            le pouvoir de suspendre le permis au plus 14 jours;

d)           le pouvoir d’interdire au titulaire de permis d’exploiter son entreprise durant la période de suspension.

5.            de demander à la province d’approuver les modifications législatives visant à :

a.            établir des pouvoirs d’exécution supplémentaires et modifier les pénalités fiscales des règlements municipaux sur les véhicules de location, conformément au Code de la route, de sorte que les agents d’application des règlements municipaux et provinciaux puissent :

i.          refuser une plaque d’immatriculation en cas d’infraction non résolue;

ii.         augmenter les amendes (minimum 500 $, maximum 30 000 $);

iii.        déduire trois points d’inaptitude en cas d’infraction;

iv.        suspendre le permis;

b.            donner à la Ville d’Ottawa (par la Loi de 1999 sur la ville d’Ottawa ou la Loi de 2001 sur les municipalités) le pouvoir de fixer et de percevoir, dans le cadre d’un règlement sur les véhicules de location, une taxe d’accessibilité pour les exploitants de transport privé qui n’offrent pas de services accessibles répondant aux normes de la Ville, afin de promouvoir et de favoriser l’accessibilité des services de transport;

c.            modifier la Loi de 2005 sur l’accessibilité pour les personnes handicapées de l’Ontario afin qu’elle vise les exploitants de transport privé et prévoie la taxe d’accessibilité dont il est question à la recommandation 5 b), afin que les exploitants de transport privé soient soumis à des exigences adéquates sur l’accessibilité des transports et afin de contribuer à l’équité de l’industrie du taxi et du taxi accessible, comme le prévoient déjà la Loi et ses règlements;

6.            de déléguer au Directeur général, Services de protection et d’urgence et au greffier municipal et chef du contentieux le pouvoir de combiner et modifier les règlements dont il est question aux recommandations no 2, 3 et 4 pour former un règlement municipal unique sur les véhicules de location, de parachever le règlement et d’y apporter les modifications nécessaires conformément à la volonté du Conseil, tel que modifié par ce qui suit :

a.            d’approuver la modification des exigences relatives au Certificat de sécurité qui s’appliquent à tous les types de véhicules de location, notamment la recommandation 2 et le document 2, sur les exploitants de transport privé et leurs chauffeurs affiliés; la recommandation 3 et le document 3, sur les agents de taxi et les détenteurs de plaque de taxi (qui comprennent les chauffeurs de taxi); ainsi que la recommandation 4 et le document 4, sur les fournisseurs de services de limousine; afin de permettre l’utilisation d’autres processus de vérification de la sécurité des véhicules, pourvu que ces processus soient autorisés par l’inspecteur en chef des permis;

b.            que soient modifiées les exigences en matière d’assurance pour tous les types de véhicules de location, particulièrement à la recommandation 2.b. et dans le document 2, en ce qui a trait aux exploitants de transport privés et aux chauffeurs qui leur sont affiliés; à la recommandation 3.l. et dans le document 3, en ce qui a trait aux agents de taxi et aux détenteurs de plaques de taxi (ce qui comprend les chauffeurs de taxi); et à la recommandation 4.6. et dans le document 4, en ce qui a trait aux fournisseurs de services de limousine, afin que les chauffeurs ou les titulaires de permis, selon le cas, puissent souscrire une assurance autre, mais équivalente, à la satisfaction du greffier municipal et chef du contentieux;

c.            que soit modifiée l’exigence en matière d’assurance pour les chauffeurs affiliés à un exploitant de transport privé dans le document 2 par l’ajout d’une disposition prévoyant que les avenants ou les assurances responsabilité civile automobile équivalents et approuvés par la Commission des services financiers de l’Ontario pour les services offerts par les exploitants de transport privé puisse être souscrits, sous réserve de l’approbation du greffier municipal et chef du contentieux, mais également que cette assurance soit maintenue par les exploitants de transport privé ou les chauffeurs leur étant affiliés, ou les deux, pourvu que, si un chauffeur affilié omet de souscrire l’assurance requise ou si la police tombe en déchéance, celle-ci soit maintenue par l’exploitant de transport privé;

7.            mandate l’inspecteur en chef des permis pour examiner quelles mesures liées à la délivrance de permis la Ville pourrait utiliser pour encourager les exploitants de transport privé et les fournisseurs de services de limousines à utiliser des véhicules hybrides, électriques ou à faibles émissions, et de rendre compte de ses conclusions dans le premier rapport annuel sur le règlement municipal sur les véhicules de location.

ADOPTÉES

 

DIRECTIVES AU PERSONNEL

1.            Que le personnel de la Direction des services juridiques examine les questions de respect de la vie privée entourant l’installation d’une technologie d’enregistrement audio dans les véhicules des exploitants de transport privé (comme Uber) et rende compte de ses conclusions au Comité dans les six mois suivant l’adoption du nouveau règlement municipal.

2.            Que le personnel consulte les représentants d’Uber et indique au Conseil s’il est faisable d’établir une taxe d’accessibilité volontaire d’ici la date d’entrée en vigueur de la réglementation sur les exploitants de transport privé.

3.            Que le personnel indique, au cours de la première mise à jour verbale après la mise en œuvre du règlement municipal, s’il est faisable d’implanter à Ottawa un bouton d’urgence qui a été mis à l’essai dans les véhicules par un exploitant de transport privé et qui, lorsqu’il est actionné par le chauffeur ou par le passager, envoie une alerte directement au service de police local.

4.            Que le personnel présente une mise à jour verbale trois mois après l’adoption du nouveau règlement municipal.

5.            Que le président du Comité des services communautaires et de protection envoie une lettre à Uber lui demandant de cesser ses activités d’ici l’entrée en vigueur du règlement municipal, le 30 septembre 2016, et lui demandant d’indiquer comment il prévoit de se conformer aux dispositions sur les assurances prévues par le nouveau règlement.

 

 

LEVÉE DE LA SÉANCE

La séance est levée à 17 h, le vendredi 8 avril 2016.

 

 

Original signé par                                                     Original signé par

M. Desjardins                                                            D. Deans

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Coordonnateur du comité                                     Président

 

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