Craig Ginther, directeur,
Bibliothèque centrale d’Ottawa et Paul Hussar, gestionnaire de programme,
Construction et Conception, Immeubles, Direction générale des services d’infrastructure
et d’eau, Ville d’Ottawa donnent une présentation faisant le point sur la
construction d’Ādisōke et la planification opérationnelle. (Présentation
conservée au bureau de la directrice générale.)
La présentation porte
notamment sur ce qui suit :
-
Calendrier
du projet et progression des travaux de construction (il est mentionné qu’une
caméra a été installée sur un bâtiment adjacent au site pour qu’il soit plus
facile de produire à intervalles réguliers des vidéos en accéléré de
l’avancement des travaux);
-
Vue
d’ensemble des principales activités de la BPO en lien avec le projet, pour
la période précédant l’ouverture de l’installation;
-
Grandes
étapes à venir avant le prochain rapport au C.A.;
-
Planification
opérationnelle (dirigée par la BPO).
Le membre
Brockington remercie le personnel pour sa présentation. En réponse à sa
question sur le genre de travail d’approche effectué par le personnel pour
tenir les voisins immédiats du site au fait des répercussions des travaux
(bruit, vibrations, etc.), M. Ginther indique qu’une première séance
d’information a été tenue en mai 2020 pour les résidents du secteur. Depuis,
la communication se fait essentiellement par le bulletin sur les travaux, qui
est envoyé par courriel toutes les deux semaines. Il mentionne qu’un envoi postal
a été fait en février 2022, à l’intention des personnes qui s’étaient
inscrites pour le recevoir. Les bulletins invitent les résidents à communiquer
avec l’équipe s’ils ont des questions ou des commentaires, et ceux-ci ont été
avisés que le forage a commencé et qu’il y aura donc du bruit.
Le membre
Brockington demande s’il est certain que la date d’ouverture prévue en 2026
sera respectée. M. Ginther répond que le calendrier fait partie des
obligations contractuelles de l’entrepreneur, et que le contrat contient une
clause de dommages-intérêts extrajudiciaires qui sera appliquée si la date
visée n’est pas respectée.
Le membre
Higdon demande s’il y a un bassin d’eaux pluviales sous le bâtiment et si
oui, à quelle profondeur il se trouve. M. Ginther répond par
l’affirmative : il y a bel et bien un bassin sous le site, qui est relié
au tunnel de stockage des égouts unitaires (TSEU). Il précise que le bassin
se trouve dans les limites du site même, sous l’esplanade adjacente. Sous le
site se trouve aussi le TSEU qui s’écoule dans le collecteur de la rue Booth.
Il explique que la Ville ne peut pas déverser directement les eaux dans le
collecteur. Quant à la profondeur, elle varie; le bassin forme une pente
jusqu’à la rue Booth et atteint une profondeur de 10 mètres dans le roc,
à certains endroits. M. Hussar indique que l’on creuse de profondes clés
de voûte pour éviter tout poids ou charge et s’assurer que le bassin demeure
intact et sécuritaire, et qu’il ne sera pas endommagé.
En réponse à
une question sur le fonctionnement du réseau de collecte des eaux pluviales,
M. Hussar signale qu’il existe plusieurs façons de les recueillir, et
que cela se fera notamment par le système de couverture, puisque le toit vert
absorbera une grande quantité d’eau. En effet, le toit recueillera l’eau
avant qu’elle se retrouve dans le bassin d’eaux pluviales du site, puis dans
le réseau; le puisard du site achemine ensuite lentement l’eau. Il souligne
que les surfaces de verdure (sol, arbres) sont conçues de sorte à retenir
aussi l’eau, ce qui atténue la pression sur le réseau. Le TSEU comporte une
série de portails, et demeure sec la plupart du temps. M. Hussar précise
qu’en recueillant les eaux pluviales, on cherche à éviter qu’elles se déversent
dans la rivière des Outaouais.
La
vice-présidente Fisher pose une question sur les travaux des phases 1 à
3 et sur les mesures qui seront prises pour qu’ils soient réalisés pendant le
présent mandat du C.A., particulièrement en ce qui concerne le risque de non-respect
de ces échéanciers. M. Ginther répond que l’équipe du projet suit de
près les risques (budget, calendrier, etc.) et que des mesures d’atténuation
sont en place. En ce qui a trait au respect des échéanciers, il indique que
l’équipe est très confiante, puisqu’elle a pris de l’avance dans la
planification des programmes et a une vision claire de ce qu’il faut faire
pour être prêt et opérer la transition des services vers la nouvelle
installation. Il mentionne que les prochaines années seront en grande partie
consacrées à planifier en détail à quoi serviront les espaces et à désigner
les employés qui y travailleront. Concernant l’ameublement, il précise que lorsque
le personnel commencera à travailler sur la planification des espaces, un
groupe formé des principaux interlocuteurs sera créé pour se pencher sur la
question, et qu’il reste encore quatre années pour peaufiner le tout. Enfin,
il indique que l’équipe du projet s’est donné une bonne marge de manœuvre dans
son plan, ce qui lui permettra de le revoir et de le modifier dans l’année
précédant l’ouverture. La directrice générale Danielle McDonald affirme que
l’équipe dispose de la feuille de route depuis plusieurs années et a profité
de l’encadrement de consultants. Cette année est une année d’essai, pendant
laquelle nous déterminerons où nous en sommes par rapport au calendrier, ce
qui donnera au personnel le temps de régler les derniers détails. Un plan est
en place, et nous disposons d’amplement de temps pour atténuer les risques en
cours de route.
Le membre
Slack affirme qu’il est convaincu que l’échéancier de 2026 pour la date
d’ouverture visée sera respecté. Il se réjouit de l’envoi de bulletins aux
résidents et encourage le personnel à les transmettre au C.A. M. Ginther
souligne que les membres peuvent s’inscrire sur le site inspire555.ca
pour les recevoir, mais qu’il sera heureux de leur distribuer directement.
Le président
Luloff fait remarquer que la production, à intervalles réguliers, de vidéos
en accéléré des travaux sera signe de transparence, et qu’il a hâte de voir
les progrès étape par étape. Il souligne qu’Ādisōke est le plus
important projet d’immobilisation et qu’il est important de suivre son
évolution et de communiquer l’information. Il est heureux de constater que des
mises au point se font régulièrement, par des présentations et rapports au
C.A., entre autres.
En l’absence
d’autres questions ou commentaires, le rapport est REÇU tel quel.
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