ATTENDU QUE le plan d’améliorations communautaires (PAC) générera pour la Ville d’Ottawa des recettes additionnelles estimées à 4,36 millions de dollars qui ne sont ni allouées ni prévues au budget; et
ATTENDU QUE pour obtenir une subvention au titre du PAC, il faut qu’il puisse :
[…] être démontré que le projet n’aurait pas été réalisé en l’absence d’incitatifs; et
ATTENDU QUE les propriétaires ont publiquement déclaré que le projet ne pourrait aller de l’avant sans la subvention et que les recettes provenant de l’impôt foncier du site n’augmenteraient pas; et
ATTENDU QUE les recettes fiscales foncières actuelles ne seront jamais utilisées pour la subvention et que les remises seront toujours exclusivement couvertes par l’augmentation de l’impôt foncier du bien-fonds aménagé du requérant; et
ATTENDU QUE les recettes fiscales foncières additionnelles provenant d’anciens demandeurs de la subvention au titre du PAC servent, à la demande du Conseil, à financer certains services et programmes municipaux, expressément le logement abordable; et
ATTENDU QUE la Ville d’Ottawa a décrété l’état d’urgence en matière de logement et d’itinérance; et
ATTENDU QUE les centres récréatifs et communautaires de la Ville sont actuellement convertis afin de soutenir le réseau de refuges d’urgence, qui est surchargé et fonctionne déjà à plein régime; et
ATTENDU QUE la Ville d’Ottawa dépend aussi fortement des motels sous contrat pour prendre le relai lorsque le réseau de refuges déborde, ce qui représente des coûts non négligeables pour elle; et
ATTENDU QUE le personnel municipal a relevé des obstacles et estime qu’il faut plus de ressources pour sortir les familles du réseau de refuges et leur trouver des logements plus permanents;
PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE les nouvelles recettes fiscales nettes, déterminées annuellement, qui découleront du projet soumis au titre du Plan d’améliorations communautaires pour l’Aéroport (1085, promenade de l’Aéroport) soient affectées à l’augmentation et au renforcement des ressources de la Direction générale des services sociaux et communautaires pour qu’elle puisse aider les familles à sortir du réseau de refuges d’urgence et à trouver des logements plus permanents.