Anthony Di Monte, directeur général, Services de protection et
d’urgence, prononce un mot d’ouverture avant de présenter Kim Ayotte, directeur
général par intérim, Services de protection et d’urgence et Lisa Petch, gestionnaire
de programme, Projets opérationnels, qui donnent une présentation PowerPoint.
Une copie de la présentation est conservée au greffe municipal.
Le Comité reçoit ensuite les intervenants suivants :
1. * Sean Meagher – Rethinking Community Safety – Des changements
sont nécessaires pour tirer profit des services. Les appels nécessitant
l’intervention des services de police coûtent cher, et cet argent pourrait
être utilisé plus efficacement ailleurs. Il dit qu’on ne peut résoudre les
problèmes d’itinérance, de toxicomanie ou autres avec des politiques; il
existe des services qui peuvent s’en charger. Les services de police sont
beaucoup trop sollicités ailleurs; ils ne peuvent pas intervenir dans des
délais réalistes. Le rapport est clair : une plus grande présence
policière sur le terrain n’est pas la solution.
2. * Francis Nolan Poupart – Centre de santé communautaire
Somerset Ouest – Ce rapport nous rapproche un peu plus du changement. Selon
lui, les services communautaires sont plus efficaces. Il n’est pas là pour
suggérer de nouvelles dépenses, mais plutôt pour affirmer que la Ville peut
mieux utiliser les fonds.
3. * Michelle Hurtubise – Centre de santé communautaire du
Centre-ville – Elle félicite la Ville pour son intervention dans la crise de
santé mentale. Selon elle, il faut investir dans la santé mentale, le counseling,
les logements, les services sociaux, etc. Elle présente des exemples de
montants et de la façon dont ces fonds pourraient améliorer les services.
4. * Luc Ouellette – Centre de ressources communautaires
Orléans-Cumberland – De notre point de vue, davantage de secteurs gèrent les
problèmes de santé mentale avec des services communautaires; ce faisant, les
services policiers ne sont plus sollicités. Il donne des exemples de ce que
l’argent peut apporter à certains services.
5. * Jeffrey Bradley – étudiant au doctorat en droit à l’Université
Carleton – Il donne une présentation PowerPoint, dont une copie est conservée
au greffe municipal. Il propose des solutions de rechange aux services de
police, et le recours à des interventions communautaires pour lutter contre
la violence, les traumatismes et la victimisation, en complément à la
proposition actuelle concernant le bien-être social. Il suggère aussi d’autonomiser
les femmes en améliorant les services de garde d’enfants, les possibilités
d’emploi, les salaires et les mesures réparatrices en réponse à des
préjudices, et d’ajouter un financement annuel d’au moins 30 millions de
dollars pour les mesures entourant la mise en œuvre du plan. Enfin, il
mentionne que d’autres ordres du gouvernement pourraient verser une
contribution équivalente au financement de la Ville.
[* Toutes les personnes dont le nom est marqué d’un astérisque (*)
ont fourni leurs commentaires par écrit ou par courriel. Ces commentaires
sont conservés au greffe municipal.]
Les membres du Comité posent diverses questions, notamment sur ce
qui suit :
-
Anthony Di Monte déclare qu’il s’agit de la
première étape d’un parcours vers notre destination finale. Il a déjà ciblé
six priorités. Il a entendu le dernier intervenant parler de l’établissement
d’objectifs et de la gouvernance, ce qu’il trouve très rassurant. Il y a
beaucoup de travail qui se fait dans divers secteurs. Nous voulons tous aller
de l’avant le plus rapidement possible. Il faut investir dans les lacunes et donner
suite à ces initiatives, en adoptant une approche fondée sur des données
probantes. Il est évident que nous ne pouvons pas y arriver financièrement
sans la participation d’autres ordres du gouvernement.
-
Donna Gray, directrice générale, Services
sociaux et communautaires indique que la Ville doit examiner la question de
façon globale alors que nous entamons le prochain mandat du Conseil. Elle est
heureuse d’entreprendre ces démarches.
-
Les conseillers soulignent que ce plan est
en préparation depuis plusieurs années. Ils remercient le personnel et Lisa pour
leur travail, car ce plan place la Ville d’Ottawa en tête de peloton.
-
Il n’y a toujours aucun fonds en provenance
du gouvernement provincial pour ce projet demandé par la province.
-
Le conseil d’encadrement qui effectue les travaux
se penche sur des priorités et des piliers. Ses membres ont élargi leur
mandat. Il faut s’assurer que tous les sièges du conseil sont occupés, et que
les travaux sont compatibles avec le plan. Le conseil, qui est un groupe
indépendant, élabore présentement son mandat.
-
Ce plan doit bénéficier de ressources
adéquates, mais il est vrai que le moment n’est pas très bien choisi. Il faut
examiner les options qui s’offrent à la Ville et mieux les comprendre avant
d’écrire à l’AMO.
-
Certaines formulations doivent être
clarifiées concernant la santé mentale; le personnel procèdera à un examen
des changements. Le conseil d’encadrement supervise l’ensemble du plan, et
prépare les travaux. Le directeur municipal fera un rapport sur cette
structure. Le président donne son accord et demande que ce changement soit
apporté au rapport.
-
Santé publique Ottawa (SPO) travaille
beaucoup sur l’équité – le personnel tire profit de l’expertise de l’organisation
et la consulte. SPO a été un partenaire important tout au long du projet.
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Il y a lieu de travailler sur des mesures
prioritaires pour nous aider à mesurer les progrès, ce qui est une affaire
complexe. Le personnel de la Direction générale des services sociaux et
communautaires a commencé à travailler sur ce qu’attend la province; il
s’agit de travaux qui s’ajouteront aux démarches actuelles. Le personnel
fournira une approche et un cadre à ce sujet.
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C’est à la deuxième étape que sera posée la
question du financement.
Les recommandations du rapport sont
présentées au Comité, puis ADOPTÉES telles quelles.
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