ATTENDU QUE les commentaires de la conseillère de quartier ont, par mégarde, été omis du rapport sur ce point;
PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE le contenu de la section « Commentaires de la conseillère de quartier » du rapport soit remplacé par ceci :
L’emplacement de ce projet d’aménagement, au coin du boulevard Brian Coburn et du chemin Tenth Line, est très préoccupant du point de vue du débit de circulation. Même si cette question est traitée dans le plan d’implantation, j’aimerais m’exprimer sur les considérations plus générales en lien avec les politiques et la planification qui la sous-tendent.
Tout d’abord, je veux féliciter le requérant de conserver les éléments commerciaux dans la zone polyvalente. Vu la situation sur le marché de l’habitation actuel et l’effet désastreux de la pandémie et du commerce en ligne sur les entreprises locales, la tendance est de transformer les zones polyvalentes en zones d’aménagement résidentiel. Les zones polyvalentes visent à favoriser et à densifier les quartiers piétonniers. La Ville a peu de moyens d’encourager les aménagements commerciaux et compte sur les requérants et les entreprises pour concrétiser sa vision des quartiers piétonniers. Les efforts de l’industrie de l’aménagement pour protéger les zones commerciales dans les zones polyvalentes doivent être salués. Nous remercions aussi le requérant d’avoir prévu un parc linéaire servant de tampon avec le secteur résidentiel actuel.
Ce projet, vu sa proximité avec les structures de transport en commun, les écoles et les épiceries existantes, pourrait intéresser les gens souhaitant être moins dépendants de leur voiture. Mais avec ses 380 places de stationnement, on peut difficilement soutenir qu’il les incitera à délaisser leur voiture. À Orléans-Sud, nous avons encore besoin d’aménager des quartiers favorisant la voiture puisque l’emplacement proposé de l’artère et du couloir de transport en commun rapide devant desservir le secteur n’est pas approuvé par la CCN. Jusqu’à présent, la position de la Ville a été d’attendre que la CCN change d’avis, mais pendant ce temps, les résidents d’Orléans-Sud sont confrontés à de longs trajets, à un faible accès au transport en commun et à des liaisons de transport actif tronquées.
Nous continuons d’approuver des projets d’aménagement et de percevoir des redevances pour financer ce projet de transport en commun crucial, mais n’avons pas de plan d’exécution clair. L’argument voulant qu’on ne peut freiner l’aménagement parce que nous avons besoin des redevances pour financer la construction routière ne s’applique pas à Orléans-Sud, car nous n’avons nulle part où injecter les redevances perçues. Nous devons limiter l’aménagement pour respecter la capacité actuelle du réseau routier, celle-ci ne pouvant pas être accrue.