Une présentation PowerPoint sur le budget 2021 est donnée au Comité
des services communautaires et de protection par les employés suivants :
- Isabelle Jasmin, trésorière municipale adjointe;
- Anthony Di Monte, directeur général des Services de protection
et d’urgence;
- Donna Gray, directrice générale des Services sociaux et
communautaires;
- Dan Chenier, directeur général des Loisirs, de la Culture et
des Installations;
- Luc Gagné, directeur des Services des parcs, des forêts et des
eaux de surface, Direction générale des travaux publics et de
l’environnement.
Une
copie du document PowerPoint est conservée au greffe municipal.
Après
la présentation, le Comité reçoit les intervenants suivants :
1) * Kaite Burkholder, Alliance pour mettre un terme à l’itinérance;
2) * Amanda Quance, Un Enfant Une Place – Ottawa;
3) Marie Eveline et Dennis Jackson, Bénévoles Ottawa;
4) * Sally Rutherford, Centre de santé communautaire Somerset Ouest;
5) * Jenni
Campbell et Tasia Brown;
6) * Michelle Hurtubise et Kyle Gordon, Centre de ressources
communautaires d’Ottawa ouest;
7) * Ray Sullivan, Corporation des citoyens d’Ottawa centre-ville;
8) * Peter Tilley,
La Mission d’Ottawa;
9) * Mike Bulthuis et Simone Thibault, Centre de santé communautaire
du Centre-ville;
10) Jennifer
Fletcher, Un Enfant Une Place;
11) * Cheryl Parrott, Hintonburg
Community Association;
12) Nathan Prier;
13) * Johanne
Leroux, Association communautaire de Vanier;
14) * John
Sobey, Association des pompiers professionnels d’Ottawa;
15) Meghan
White, Period Packs;
16) Khulud
Baig, Initiative : une ville pour toutes les femmes;
17) Paul
Norris, Hunt Club Park Community Association.
[* Les personnes dont le nom est marqué d’un astérisque (*)
ont fourni leurs commentaires par écrit ou par courriel. Ces commentaires
sont conservés au greffe municipal.]
Observation écrite de :
-
Cynthia Hadden
Bon nombre des intervenants
émettent les commentaires suivants :
·
L’initiative de lutte contre l’itinérance de
la Ville est une bonne chose, mais il y a encore beaucoup à faire. La Ville
devrait envisager d’acheter ou de louer des hôtels ou des immeubles
d’appartements pour aider les gens en difficulté.
·
La COVID-19 a causé une baisse marquée et
critique des dons, et certains groupes ont donc du mal à s’en sortir.
·
Les familles ne connaissent pas le programme
de subventions. Elles veulent que l’on construise des centres de services de
garde d’enfants. Elles souhaitent qu’Ottawa finance les services de garde à
hauteur de 20 % si la province ne met pas la main au portefeuille.
·
L’organisme Bénévoles Ottawa n’a jamais touché
de fonds de la Ville, mais il en aura besoin pour exercer ses activités d’ici
le printemps.
·
Il faut consacrer plus de fonds aux services
sociaux. Les maisons de chambres ne sont pas aux normes, et il y a beaucoup
de problèmes de santé mentale dans le contexte de la pandémie.
·
Le logement abordable devrait faire partie du
plan de rétablissement. C’est le premier budget depuis l’approbation du plan
de lutte contre l’itinérance. Quand la pandémie a éclaté, la Ville s’est
montrée à la hauteur. Le personnel responsable du logement fait un travail
extraordinaire, mais il ne peut pas atteindre d’objectifs sans financement.
·
La Ville finance le logement abordable, ce qui
est louable, mais elle ne s’occupe pas de la liste d’attente.
·
L’itinérance demeure un grave problème à Ottawa.
·
Le soutien apporté aux personnes vulnérables
épuise les ressources dans tous les domaines.
·
Il est temps d’instaurer un impôt pour les bâtiments
vacants, comme à Vancouver et à Winnipeg, et bientôt (espérons-le) à Toronto.
Il faut dissuader les gens de laisser des bâtiments résidentiels vacants, surtout
en pleine crise de l’itinérance.
·
Utiliser l’argent destiné aux refuges, aux
hôtels et aux motels pour construire des logements abordables et investir
dans le programme Logement d’abord afin d’offrir un logement permanent et sûr
aux familles actuellement hébergées dans les hôtels et motels.
·
Il faudrait fournir des produits d’hygiène
menstruelle aux groupes à faible revenu. Des femmes et des filles manquent l’école
ou le travail et n’ont pas accès aux produits nécessaires. Il pourrait y
avoir une collaboration avec d’autres organismes à cette fin. Des fonds
seront nécessaires à la mise en place d’un projet pilote.
Après avoir entendu les intervenants,
le personnel répond aux questions suivantes posées par les membres :
– Il y a de plus en
plus d’appels au sujet des normes de biens-fonds et du bruit excessif, mais pas
plus de personnel.
– Serait-il
possible de financer Bénévoles Ottawa par l’entremise des services d’urgence,
comme l’organisme a grandement aidé lors des inondations?
– Y a-t-il des
programmes de santé mentale permanents pour les employés de première ligne comme
les paramédics et les pompiers? Les cadres supérieurs sont parfaitement au
courant de la situation et planchent sur des programmes, etc.
– Les membres des Services
des règlements municipaux travaillent aux premières lignes depuis l’arrivée
de la COVID-19. Le budget est-il suffisant pour faire face à la pandémie? Le
personnel répond que c’est une drôle d’année pour faire une analyse, mais répond
oui.
– Y aura-t-il un règlement
municipal sur les bâtiments vacants? La question sera étudiée en 2021.
– Cette année, deux
patinoires extérieures n’auront pas de kiosque; 23 autres en auront un dans
le cadre de l’ancien programme. Il y a des cabanes dans les parcs les plus
récents, mais des remorques dans les autres. Les fournisseurs ont dit qu’il y
aurait une pénurie de remorques, car leur construction est soumise à des
mesures de distanciation.
Avant de parler de la motion cadre, le conseiller Egli présente sa
motion au nom de la présidente Jenna Sudds.
La présidente Sudds conclut avec ses commentaires.
Une motion visant une modification
technique, une motion sur les services de garde d’enfants et la motion cadre sont
ensuite présentées au Comité et adoptées dans leur version modifiée.
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