Ottawa Public Library Logo

 

Réunion du C.A. de la Bibliothèque publique d’Ottawa

Procès-verbal 35

Le mardi 14 juin 2022

17 h 01
 
Participation électronique

 

 

Note :              1.         Les membres du C.A. ont participé virtuellement.

 

Le président Luloff accueille les participants à la réunion du conseil d’administration (C.A.) de la Bibliothèque publique d’Ottawa (BPO) et procède à la déclaration de reconnaissance du territoire autochtone, avant de prendre les présences dans le désordre.

Présents :

Président : Matthew Luloff

Vice-présidente : Kathy Fisher

Administrateurs : Steven Begg, Riley Brockington, Allan Higdon,
Rawlson King, Catherine Kitts et Harvey A. Slack

Absente :

Administratice Mary-Rose Brown (*absence justifiée)

En ce qui concerne les dernières absences de la membre Mary-Rose Brown, la motion suivante est adoptée telle quelle à l’unanimité :

ATTENDU QUE le C.A. reconnaît le droit d’un membre de s’absenter à la naissance de son enfant;

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE soit excusée la membre Mary-Rose Brown pour ses absences aux réunions du C.A. du 10 mai et du 14 juin.

 

 

ADOPTÉ

M. Brockington se joint à la réunion à 17 h 15.


 

 

DÉCLARATIONS DE CONFLITS D’INTÉRÊTS

Aucune déclaration de conflit d’intérêts n’est déposée.

 

APPROBATION DES PROCÈS-VERBAUX

 

Procès-verbal 34 – Le mardi 10 mai 2022

 

Procès-verbal confidential 10 – Le mardi 10 mai 2022

 

 

ADOPTÉ

 

COMMUNICATIONS

 

 

Correspondence – Suivi de la dernière réunion – Documents pour la réunion du C.A. de la BPO

 

MOT DU PRÉSIDENT

Mois national de l’histoire autochtone

Le président commence par souligner le fait que juin, Mois national de l’histoire autochtone, est l’occasion de célébrer le patrimoine, les contributions et les cultures des peuples autochtones du Canada. Il remarque qu’il s’est écoulé plus d’un an depuis l’annonce bouleversante de la découverte de tombes anonymes sur les sites de pensionnats, et que le dossier n’est pas clos. La BPO ne doit pas oublier cette réalité en exécutant les appels à l’action du rapport de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Pour souligner le Mois national de l’histoire autochtone, la Bibliothèque offre des accès numériques simultanés au livre Noopiming : remède pour guérir de la blancheur, de Leanne Betasamosake Simpson. Le président indique que ce livre est finaliste pour le prix littéraire de DUBLIN après avoir été proposé par la BPO. Une entrevue récente avec l’auteure se trouve sur la page YouTube de la Bibliothèque. 

Reconnaissance des employés

Le président mentionne que juin est aussi le Mois de reconnaissance des employés. Il profite de l’occasion pour remercier tous les employés de leur contribution exceptionnelle à la Bibliothèque : ils ont su surmonter les difficultés de cette année tout en continuant d’offrir les services de bibliothèque avec la passion et le dévouement qu’on leur connaît. Il remercie l’équipe de la BPO.

Mise à jour sur Ādisōke

Le président a le plaisir d’annoncer la reprise des travaux d’Ādisōke après l’interruption récente causée par la grève des grutiers. Le forage et l’excavation se poursuivent, et les murs de fondation sont en cours de construction. Le président rappelle aux administrateurs et aux participants que le 20 juin se tiendra une rencontre avec les partenaires du projet et la nation hôte pour célébrer la pose des fondations. Les dernières nouvelles sur la construction se trouvent sur le site adisoke.ca.

Rénovations de la succursale Alta Vista

Le président fait le point sur le chantier à l’entrée de la succursale Alta Vista. Les travaux requis sont plus exigeants que prévu et devront se poursuivre cet été. Du 4 au 13 juillet, durant la rénovation de l’entrée, la succursale offrira un service de retour et de collecte d’articles de bibliothèque en bordure de rue par les portes arrière.

Félicitations à Mary-Rose Brown

Le président Luloff félicite Mary-Rose Brown pour la naissance de sa fille le mois dernier. Toutes deux se portent bien, et la dernière venue est déjà populaire, surtout auprès de son grand frère et de sa grande sœur.

MOTION No OPL 20220614/1

Que le conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa prenne acte du mot du président.

 

 

ADOPTÉE


 

 

RAPPORT DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE

Club de lecture d’été

La directrice générale mentionne d’abord le lancement récent du Club de lecture d’été TD, le plus grand programme bilingue de lecture d’été au Canada, qui s’adresse aux jeunes de tous âges, quels que soient leurs goûts et leurs aptitudes. Ce programme met de l’avant les auteurs, les illustrateurs et les histoires d’ici, et permet aux jeunes de profiter de l’été pour découvrir le plaisir de la lecture. Cette année, les enfants pourront entre autres danser, dessiner, construire, jouer et rencontrer reptiles, perroquets et créatures mythiques. En plus des activités en succursale, il y a aussi des évènements virtuels spéciaux au début et à la fin de l’été ainsi qu’une heure du conte hebdomadaire en ligne pour les enfants d’âge préscolaire. L’inscription a débuté le 13 juin à 10 h et la liste de toutes les activités se trouve sur le site de la BPO.

Juin, Mois des personnes âgées

La directrice générale remarque que juin, Mois des personnes âgées, est l’occasion de souligner les contributions des adultes plus âgés à la collectivité. Justement, la BPO a une foule d’activités à l’intention des adultes plus âgés! La directrice générale souligne la gamme de ressources et de services à l’intention des Ottaviens d’un certain âge, comme les clubs de lecture, les conseils pour bien vieillir et l’information sur la retraite, les programmes (notamment ceux enregistrés sur la chaîne YouTube de la BPO), les Services à domicile, etc. Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web de la BPO.

Heures d’été

La directrice générale rappelle à tous que les succursales seront fermées le dimanche en juillet et en août, et que le service habituel reprendra en septembre, comme les années précédentes. Dans le même ordre d’idée, comme il a été annoncé cette année, les heures d’ouverture du lundi au samedi sont réduites vu le manque de personnel. La directrice générale confirme que les succursales et InfoService maintiendront leur horaire actuel durant l’été. Lorsque les heures reviendront à la normale, le personnel en avertira les administrateurs et le public. Elle indique aussi qu’à compter de la semaine du 4 juillet, plusieurs succursales rurales verront leur horaire ajusté pour rester ouvertes le soir jusqu’à 20 h, et que le service du Bibliobus reprendra à certains des arrêts suspendus au début de la pandémie. Les clients peuvent consulter le site Web de la Bibliothèque pour connaître l’horaire de leur succursale ou d’un arrêt du Bibliobus.

Au revoir et merci à une bénévole de longue date de l’Association des amis de la Bibliothèque publique d’Ottawa (AABPO)

La directrice générale salue chaleureusement Penelope Gould à l’occasion de son départ de l’AABPO prévu cet été. Penelope siège au conseil d’administration depuis huit ans, en grande partie dans les rôles de directrice des activités et responsable du centre de distribution. Son assiduité et son dévouement ont aidé l’association à passer au travers de la pandémie. De concert avec la directrice générale, le président, la vice-présidente et les administrateurs remercient sincèrement Penelope pour son travail à l’AABPO.

MOTION No OPL 20220614/2

Que le conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa prenne acte du rapport de la directrice générale.

 

 

ADOPTÉE

 

RAPPORTS

 

1.

LIBERTÉ INTELLECTUELLE

 

OPLB-2022-0601

 

Danielle McDonald, directrice générale, et Alexandra Yarrow, gestionnaire de programme, Services stratégiques et au conseil d’administration, donnent une présentation sur la liberté intellectuelle à la BPO (présentation conservée au bureau de la directrice générale). Mme McDonald indique que la BPO définit la liberté intellectuelle comme un « libre échange d’informations et d’idées licites dans une société démocratique, dans le respect du droit à la vie privée et au choix. », et souligne la valeur fondamentale de la liberté intellectuelle pour les bibliothèques publiques. Le rapport et les recommandations présentés à la réunion d’aujourd’hui ont été guidés par un examen minutieux des documents pertinents de la Bibliothèque mené par un cabinet juridique et par des pairs. Mme McDonald explique que la BPO renforce son engagement envers la liberté intellectuelle sur trois volets :

1.    Responsabilité : l’énoncé révisé tient compte des avis juridiques et de l’expertise des pairs sollicités par la BPO, ce qui réduit les risques pour la Bibliothèque;

2.    Équité : l’énoncé maintient l’engagement de la BPO envers un accès libre à l’information et à l’Internet en éliminant le filtrage de contenu;

3.    Transparence : l’énoncé comprend un nouveau processus d’appel pour les clients souhaitant la révision d’une décision de la Bibliothèque après une contestation relative à la liberté intellectuelle. De plus, si l’énoncé est adopté, il est prévu que le personnel recueille les commentaires du public concernant ses éventuelles conséquences sur les activités de la Bibliothèque. Finalement, les décisions prises à l’issue de contestations relatives à la liberté intellectuelle feront annuellement l’objet d’un rapport public au conseil.

Mme McDonald souligne la présence d’un représentant d’Emond Harnden s.r.l.; si une question juridique venait à surgir, le conseil peut se réunir à huis clos pour discuter de sujets protégés par le secret professionnel. Elle remercie Mme Yarrow d’avoir travaillé sans relâche et résume les grandes lignes des recommandations. Mme Yarrow donne ensuite des précisions sur l’engagement renouvelé de la BPO à l’égard de la liberté intellectuelle :

·         Le contexte (législatif et administratif, les risques pour la Bibliothèque);

·         L’approche (phase 1 : recherche, phase 2 : examen du modèle de gouvernance, phase 3 : mise en œuvre);

·         Les cinq constats clés des examens :

1.    Supprimer les dernières entraves à la liberté intellectuelle (comme les filtres de contenu légal sur les ordinateurs);

2.    Accroître la transparence;

3.    Améliorer la formation et le soutien;

4.    Fournir une documentation claire et complète;

5.    S’harmoniser avec les lois.

·         Les principaux changements à l’énoncé de position du C.A. sur la liberté intellectuelle, notamment l’ajout de quatre sections :

1.    Énoncé de responsabilité

2.    Principes directeurs :

§  La BPO s’engage à faire respecter le principe fondamental de la liberté intellectuelle. 

§  La BPO entérine l’accès illimité à l’Internet et son utilisation légale. 

§  La BPO accueille favorablement les discussions ouvertes sur la liberté intellectuelle, y compris les contestations des décisions de la Bibliothèque. 

3.    Difficultés

4.    Applicabilité

·         Le plan général de mise en œuvre (réviser les documents administratifs, concevoir un plan de formation des employés et des administrateurs, continuer de promouvoir la liberté intellectuelle);

·         De l’information au sujet de l’engagement du personnel à rendre des comptes au C.A. : des mises à jour seront faites tout au long de la mise en œuvre et un rapport de clôture sera déposé au troisième trimestre de 2023.

Un message écrit a été remis au C.A. avant le début de la réunion : 

·         Lettre de James L. Turc, directeur du Centre for Free Expression (datée du 14 juin 2022)

Le président Luloff remercie la directrice générale, Mme Yarrow, le comité spécial sur la liberté intellectuelle et tous les administrateurs pour leur contribution à ce chapitre. Il remercie également les pairs évaluateurs, Emond Harnden et les autres conseillers juridiques.

Le membre Slack remercie le personnel d’avoir pris le temps d’informer un par un les administrateurs.

Le membre King félicite le personnel d’avoir accompli tout ce travail et organisé des rencontres sur le sujet avec les administrateurs. Il souligne la volonté de la Bibliothèque d’offrir aux citoyens un accès libre et illimité à l’information, sans crainte de censure ou de discrimination. Il demande au personnel de détailler l’ampleur du chantier que représentait la révision de tous les documents pertinents au vu des conclusions des examens. Mme McDonald donne l’exemple de la Politique sur les salles de réunion et de l’importance d’avoir un bon processus de tri pour les demandes de location d’une salle, notamment pour aller chercher toute l’information pertinente sur la personne ou le groupe à l’origine d’une demande. Mme Yarrow donne l’exemple de la Politique d’accès au réseau public : pour formuler ses recommandations, l’équipe a analysé les pratiques d’autres bibliothèques canadiennes en ce qui a trait au filtrage, à l’utilisation de filtres de confidentialité, à la formation du personnel et à la sensibilisation de la clientèle sur l’utilisation d’Internet. C’est ainsi qu’elle a remarqué que très peu de bibliothèques filtraient le contenu légal, et que peu offraient à leurs employés une formation axée sur l’utilisation d’Internet. Mme Yarrow signale que la BPO collabore avec Media Smarts pour offrir un programme sur la fiabilité de l’information et qu’on souhaite élargir ce partenariat dans les prochaines années. Elle souligne que Catherine Seaman, directrice, Expérience des clients et son équipe font du très bon travail à ce niveau.

Le membre King apprécie ce chantier de balisage. Il souligne l’importance pour la BPO de respecter ses obligations légales. Il se dit heureux que le personnel ait demandé un avis juridique sur cet enjeu et que la Bibliothèque ait arrimé son énoncé à celui de la Fédération canadienne des associations de bibliothèques et aux pratiques exemplaires du secteur. Il rappelle que les bibliothèques publiques ont la responsabilité fondamentale de protéger et de faciliter l’accès aux formes d’expression des idées et de l’opinion qui sont protégées par la Constitution, y compris celles que certains groupes et personnes jugent non conventionnelles, impopulaires ou inacceptables. Il explique que l’accès à de l’information fiable permet de contrer la désinformation et la mésinformation et représente l’un des piliers de la démocratie. Même si la liberté intellectuelle représente un défi pour les bibliothèques, les discussions qu’elle suscite peuvent être constructives au sein d’une démocratie en santé. Il remercie le personnel pour son rapport détaillé.

Le membre Brockington indique que la mise à jour de la position de la BPO sur la liberté intellectuelle est l’un des dossiers les plus importants de ce mandat du C.A. Il poursuit en mentionnant que la liberté intellectuelle est le fondement des bibliothèques publiques, qui se doivent d’être accessibles à tous et d’offrir un large éventail de ressources permettant de découvrir une multitude de points de vue et d’ouvrir la discussion. Il partage ce qu’il a retenu d’une séance sur le rôle des bibliothèques publiques durant le dernier congrès annuel de la Public Library Association : tout le monde a le droit de fréquenter une bibliothèque et d’accéder à l’information, et ce n’est ni le rôle des administrateurs ni celui des employés de décider si l’information est « bonne » ou « mauvaise ». Le rôle de la bibliothèque est de donner accès à l’information pour que les gens tirent leurs propres conclusions. M. Brockington remercie tous ceux qui ont contribué au rapport et à tout le travail accompli au fil des ans qui aboutit aujourd’hui. Il appuie fortement les recommandations faites au conseil.

La membre Kitts mentionne que même si elle est nouvelle au C.A. (et au comité spécial sur la liberté intellectuelle), elle est contente de se trouver ainsi plongée dans l’action. Elle fait écho aux commentaires de ses collègues et remercie le personnel de son travail minutieux. Elle remarque que la modification des pratiques de filtrage pourrait déstabiliser les clients et donc poser un défi pour le personnel dans les succursales. Elle demande s’il y aura moyen pour les employés d’obtenir de l’aide et de donner leurs commentaires lorsque les nouvelles pratiques seront instaurées. Mme Yarrow explique qu’avant la réunion du conseil, une première rencontre a eu lieu avec l’équipe de direction pour lui donner une idée de l’information présentée dans le rapport et lui demander comment elle voit l’éventuelle mise en œuvre. Les commentaires reçus guideront la conception des outils destinés au personnel, comme les formations officielles (à venir), les billets de blogue du personnel, l’encadrement, les discussions en tête-à-tête, etc. Le personnel de première ligne sera ainsi à l’aise d’expliquer aux clients les changements à l’accès à Internet. Mme Yarrow remarque également que les changements aux filtres concernent principalement les ordinateurs dans les zones pour enfants et aux postes de travail très fréquentés de certaines succursales, ce qui représente moins de 10 % du nombre total d’ordinateurs dans les succursales. Les employés doivent déjà intervenir auprès de clients utilisant des ordinateurs de zones pour adultes afin d’accéder à un contenu inapproprié en public, et disposent donc de trucs et astuces desquels s’inspirer. Il faudra peut-être ajuster le discours avec les parents et gardiens; le personnel emploiera divers outils pour faciliter ces échanges.

La membre Kitts demande à quel point le retrait du filtre de contenu légal améliorera la vitesse de navigation sur Internet. Anna Basile, directrice, Services organisationnels demande à Chris Simmons, chef de service, Services technologiques de quantifier si possible la réponse. M. Simmons indique qu’en retirant le filtre, chaque page prendra environ 200 millisecondes de moins à charger, un changement modeste qui s’accumulera à la longue. La membre Kitts souligne la portée de cet élément pour la prestation des services de la Bibliothèque.

Le membre Begg appuie sans réserve le rapport en sa qualité de membre du comité spécial sur la liberté intellectuelle. Il remercie la directrice générale, Mme Yarrow, les autres employés et tous ceux qui ont permis au C.A. d’avancer jusqu’ici. Il exprime son admiration pour le travail accompli et sa satisfaction quant au rapport présenté aujourd’hui.

La vice-présidente Fisher remercie tous ceux qui ont participé à l’examen approfondi de cette question, en particulier les administrateurs siégeant au comité spécial. Elle appuie les recommandations. Elle attire l’attention sur deux nouveaux processus importants de la BPO, soit l’examen des pratiques exemplaires et le processus d’appel, qui améliorent la transparence. Elle remarque que ce ne sont pas toutes les bibliothèques étudiées qui disposent d’un processus d’appel relatif aux contestations. Elle présente l’exemple d’un livre de la collection : si un client souhaite interjeter appel d’une décision, il doit apporter de nouveaux renseignements pertinents (comme une décision de la cour jugeant haineux, plagié ou diffamatoire le contenu d’un livre). Un livre pourrait aussi être examiné s’il était retiré par son éditeur ou si l’information qu’il contient se révélait être fausse.

Le président Luloff parle de l’importance qu’il accorde à la liberté intellectuelle, un bastion de la belle société dans laquelle nous vivons, même si ce n’est pas toujours chose facile. Il fait écho aux propos du membre Brockington comme quoi il s’agit de la politique la plus importante que le C.A. a révisée dans le cadre du mandat actuel. Il remarque que les temps sont très durs, que la mésinformation et la controverse sont monnaie courante, et que c’est par la lecture qu’on se forge une armure intellectuelle en s’ouvrant à de nouvelles idées. Il raconte qu’au début de la pandémie, il a entrepris de lire des livres bannis ou controversés pour mieux comprendre le contexte historique du rapport présenté aujourd’hui. Il insiste sur l’importance de se faire sa propre idée du message de l’auteur. Il remarque aussi toutes les questions de gouvernance sur lesquelles le C.A. actuel s’est penché et exprime sa reconnaissance à la directrice générale pour son encadrement et son travail; son passage à la Bibliothèque aura grandement contribué à l’améliorer. Il remercie sincèrement la directrice générale et les membres du conseil d’avoir eu le courage de s’attaquer à un sujet si controversé et pourtant essentiel au bon fonctionnement de la société. Il conclut par un appel à « plus de lecture, moins de haine ».

En l’absence d’autres questions, le rapport est REÇU et ADOPTÉ tel quel.

MOTION No OPL 20220614/3

Que le conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa :

1.            prenne acte du présent rapport;

 

2.            confirme le modèle de gouvernance sur la liberté intellectuelle;

 

3.            approuve les modifications de l’énoncé de position sur la liberté intellectuelle, notamment les nouveaux principes directeurs décrits dans le présent rapport, qui entreraient en vigueur dès leur approbation;

 

4.            demande au personnel d’harmoniser les activités décrites dans le présent rapport avec l’énoncé au plus tard le 1er avril 2023, y compris :

a.     filtrer les réseaux publics filaires et sans fil pour repérer le contenu illégal;

b.     réviser les documents administratifs;

c.     préparer une formation rigoureuse pour les administrateurs et les employés;

d.     élaborer un plan pour continuer de favoriser les discussions sur l’importance de la liberté intellectuelle avec les résidents;

5.            demande au personnel de lui présenter :

a.     des rapports d’étape ainsi qu’un rapport de clôture sur la mise en œuvre au plus tard au troisième trimestre de 2023;

b.     un rapport annuel sur les difficultés touchant tous les aspects de la liberté intellectuelle décrits dans le présent rapport et d’actualiser la Politique sur les rapports de la directrice générale et le suivi du C.A. de la BPO (010) selon l’échéancier du présent rapport.

 

 

REÇUE et ADOPTÉE

 

2.

SERVICES DE LA BIBLIOTHÈQUE PUBLIQUE D’OTTAWA DANS NEPEAN-SUD : RIVERSIDE-SUD ET BARRHAVEN

 

OPLB-2022-0602

 

La membre Kitts demande un rapport d’étape sur la succursale du secteur urbain de l’Est et se questionne sur sa place dans nos priorités à venir. Mme Basile explique qu’en 2016 et en 2019, le C.A. a établi trois projets de croissance : Riverside-Sud, Barrhaven et secteur urbain de l’Est. Elle indique que selon le plan d’immobilisations sur 10 ans et la mise à jour de 2019 sur les redevances d’aménagement, les projets devaient être réalisés dans l’ordre suivant (déterminé selon la croissance prévue et les redevances perçues) : Riverside-Sud, secteur urbain de l’Est, puis Barrhaven. Toutefois, étant donnée l’importante contribution financière reçue, l’ordre a été revu ainsi : Riverside-Sud, Barrhaven, puis secteur urbain de l’Est. Autrement dit, le projet du secteur de l’Est a été retardé, mais pas éliminé de la liste de projets, et le projet de la succursale dans le secteur urbain de l’Est devrait continuer de figurer dans le cadre sur les installations.

Mme Kitts demande ensuite si le financement accordé par la province pour la succursale Barrhaven a influencé l’ordre des projets. Mme Basile répond que oui. Elle explique que les fonds tirés des redevances d’aménagement déjà accumulées et perçues pour Barrhaven étaient déjà supérieurs; le financement provincial et fédéral représentant environ 60 % du coût total de l’installation, la priorité du projet a changé. Elle ajoute que ce financement vient également avec un échéancier précis.

Mme Kitts mentionne qu’elle communiquera avec le personnel après la réunion pour savoir comment on pourrait mener à terme le projet de la succursale de l’Est. Elle se dit déçue que ce dernier ait été mis de côté, même si elle comprend que d’autres secteurs manquent de services. Elle parle de la croissance de son quartier et exprime ses inquiétudes concernant le secteur de l’Est en raison des développements importants dans la Ville et de l’absence d’investissement dans l’infrastructure pour répondre à cette croissance. Le président Luloff remercie Mme Kitts de son intervention et confirme l’importance de l’infrastructure pour répondre à la croissance des quartiers d’Ottawa.

Le président Luloff demande si une augmentation du financement par les redevances d’aménagement accélérerait le projet de la succursale du secteur urbain de l’Est. Mme Basile répond que les redevances d’aménagement ne peuvent être utilisées que pour couvrir les dépenses en immobilisations engagées pour la construction de l’installation et que d’autres coûts et facteurs sont à considérer. Elle souligne que les recommandations présentées aujourd’hui reposent sur l’information disponible à ce stade-ci et qu’advenant des changements, le personnel et les administrateurs pourraient modifier les plans.

Le membre Brockington appuie les recommandations présentées au C.A. Pour donner suite à l’intervention de Mme Kitts, il mentionne les difficultés dans son quartier, établi il y a 80 ans et sans succursale. Il est ouvert aux discussions sur l’accélération des projets et la construction d’installations là où le besoin est présent.

M. Brockington demande si on a établi un plan budgétaire sur les coûts de fonctionnement, comme le nombre d’équivalents temps plein (ETP) qu’il faudra embaucher pour la succursale Riverside-Sud. Mme Basile indique que le personnel prépare un plan approprié sur plusieurs années couvrant les coûts de fonctionnement prévus de 1,45 million de dollars pour la succursale Riverside-Sud. Le plan tiendra compte des besoins actuels, dont ceux liés à la pandémie.

M. Brockington rappelle aux autres membres du C.A. que les derniers budgets de la BPO calculaient une augmentation de 2,5 % plutôt que les 3 % figurant dans les autres budgets présentés au Conseil municipal durant le présent mandat. Il fait remarquer que les projets exceptionnels, comme la construction d’une nouvelle succursale, ne devraient pas être pris en compte dans l’affectation budgétaire normale au cours de l’année d’ouverture. Il incite le personnel de la Bibliothèque à penser aux pressions de fonctionnement liées à l’ouverture de la nouvelle Bibliothèque centrale à Ādisōke.

Mme McDonald remercie les membres des points soulevés lors de la discussion et mentionne que le personnel examinera le cadre financier et le cadre sur les installations pour formuler ses recommandations sur les futures orientations du C.A., y compris des recommandations budgétaires.

Le président Luloff remercie les membres du C.A. de cette discussion intéressante.

En l’absence d’autres questions, le rapport est ADOPTÉ tel quel.

MOTION No OPL 20220614/4

Que le conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa :

  1. approuve la création d’une succursale dans Riverside-Sud, en partenariat avec la Ville d’Ottawa, comme décrit dans le présent rapport :

a.      que la taille estimée soit de 15 000 pieds carrés; et

b.      qu’elle soit construite sur le site que la Ville aura retenu et approuvé; et

c.      que les fonds pour la construction de la succursale, y compris ceux déjà tirés des redevances d’aménagement et des fonds de la Bibliothèque publique d’Ottawa, s’élèvent à 12 772 140 $ (chiffres de 2022); et

d.      que l’ajout de 11,54 équivalents temps plein (ETP), au coût estimé de 950 000 $ (chiffres de 2022), soit approuvé en principe;

                             i.        qu’il soit demandé au personnel d’inclure les montants requis pour le fonctionnement et le personnel dans le budget annuel correspondant; et

e.      que l’arrêt Rideauview du Bibliobus soit mis hors service à l’ouverture de la succursale Riverside-Sud;

  1. approuve la création d’une succursale dans Barrhaven, en partenariat avec la Ville d’Ottawa, comme décrit dans le présent rapport :

a.      que la taille estimée de la succursale soit de 30 000 pieds carrés; et

b.      que la succursale soit construite sur le site que la Ville aura retenu et approuvé; et

c.      que les fonds pour la succursale correspondent au montant prévu de 6,5 millions de dollars (chiffres de 2022) à puiser dans les redevances d’aménagement, et que le personnel confirme le financement du projet auprès de la Ville;

                             i.        qu’il soit demandé au personnel de faire rapport lors des prochains exercices budgétaires annuels afin d’obtenir les fonds disponibles; et

d.      que la succursale Ruth-E.-Dickinson soit mise hors service à l’ouverture de la succursale Barrhaven;

                             i.        qu’il soit demandé au personnel de présenter un plan pour la mise hors service de la succursale Ruth-E.-Dickinson;

  1. approuve les noms Riverside-Sud et Barrhaven pour ces deux succursales.

 

 

ADOPTÉE

 

 

6.

CADRE SUR LES INSTALLATIONS

 

OPLB-2022-0603

 

Le président Luloff rappelle aux membres que le présent rapport est déposé et que le personnel peut répondre aux questions techniques ou concernant le processus à ce stade-ci. D’autres discussions et débats auront lieu à la réunion d’octobre du C.A.

Anna Basile, directrice, Services organisationnels fait une présentation sur la version provisoire du cadre sur les installations (présentation conservée au bureau de la directrice générale). Elle explique que le personnel a commencé à travailler sur le cadre à la fin de 2019, mais que les travaux ont été suspendus en raison de la pandémie et de problèmes de dotation. Elle remercie les membres du comité spécial sur les finances et les installations pour leur patience, leurs conseils et leur soutien. Elle mentionne que le processus de révision du cadre provisoire sera semblable à celui employé pour le budget annuel. Le personnel présente le cadre provisoire, demande l’approbation du C.A. de lancer les consultations publiques, puis présente au C.A. un résumé de la rétroaction du public ainsi que la version définitive du cadre. Mme Basile parle des divers éléments du cadre provisoire, par exemple :

  • Principes directeurs.
  • Contexte et évaluation.
  • Services en personne (divers espaces précisés dans le cadre décisionnel sur la prestation des services, dans la section sur la stratégie liée aux espaces).
  • Modèle de classification des installations (quatre types de succursales : centrale, de district, locales et rurales).
  • Critères décisionnels sur les installations :

o   Critère d’entrée – proximité d’un quartier à une succursale de la BPO et accessibilité;

o   Critères de priorité – quartiers considérés comme ayant un déficit selon le critère d’entrée, les priorités étant déterminées selon trois angles (équité, distance et croissance);

o   Critères immobiliers – paramètres servant à établir les éléments généraux de l’installation, notamment sa conception, afin de répondre aux besoins en matière de services figurant dans le cadre décisionnel sur la prestation des services (besoins en matière de services, taille de la population, bon fonctionnement, viabilité écologique, esthétique et bien-être);

o   Critères d’emplacement – paramètres servant à déterminer l’emplacement idéal pour une installation selon des pratiques exemplaires et une expertise technique et inspirés par les commentaires reçus du public, les types de facteurs étant l’accès, les espaces partagés, les obstacles physiques, l’état de préparation du site, les quartiers où tout est à 15 minutes ainsi que les communautés isolées.

  • Priorités en matière d’investissements à long terme;
  • Suivi et évaluation;
  • Processus de mobilisation du public pour 2022.

Mme Basile termine en disant que le cadre décisionnel tient compte des pratiques exemplaires et des particularités des résidents d’Ottawa et qu’il intègre ce que le personnel a appris de ces derniers lors des consultations sur les derniers projets d’installations. Elle ajoute que le personnel a hâte d’entendre les commentaires des clients et des résidents pour savoir comment il peut améliorer le cadre et augmenter la transparence des décisions sur les installations.

M. Brockington s’interroge sur le critère de distance à partir d’une succursale existante et demande si la distance parcourue autrement qu’en voiture serait prise en compte. Il donne l’exemple suivant : en voiture, il faut parcourir 3,3 km entre Caldwell et la succursale Emerald Plaza, mais il faut plus d’une heure pour s’y rendre en utilisant le transport en commun comme il n’y a pas de service direct d’autobus vers la succursale.

Le président Luloff indique que le personnel peut en prendre note et qu’une discussion approfondie aura lieu en octobre. M. Brockington se demande s’il sera trop tard à ce moment-là pour modifier les données, étant donné que la consultation publique aura déjà eu lieu. Mme McDonald rappelle aux membres que la rétroaction du public orientera le cadre définitif et renvoie au présent rapport pour obtenir plus d’explications.

M. Brockington croit que le personnel devrait présenter un résumé de la rétroaction du public en octobre et donner aux administrateurs un mois supplémentaire pour assimiler l’information avant de réviser le cadre, soulignant que l’élection municipale aura également lieu durant cette période et que les nouveaux conseillers souhaiteront peut-être se prononcer sur le sujet. Mme McDonald indique que le personnel devrait étudier la question en examinant le programme législatif des réunions de septembre, d’octobre et de novembre. Le président Luloff et le membre Brockington confirment que la demande du personnel de suivre cet échéancier était raisonnable.

M. Brockington exprime ses réserves sur le fait que la consultation n’est effectuée qu’au moyen d’un sondage et mentionne qu’il aimerait coanimer une séance publique dans son quartier, puisque beaucoup de ses résidents n’ont pas d’ordinateur. Mme McDonald dit que la suggestion pourrait être étudiée et reconnaît que le personnel voudra assurer l’équilibre dans la ville advenant la tenue de séances de consultation publique.

M. Brockington croit que cette consultation publique pourrait être jumelée à d’autres consultations de la Ville prévues durant l’été. Il trouve utiles les séances « en direct » (en personne ou virtuelles) permettant aux participants de discuter avec le personnel. Mme Basile précise que les consultations publiques sur le cadre se feraient indépendamment de celles de la Ville et souligne que le commentaire durant la présentation sur le jumelage des consultations concernait les activités liées au projet (par exemple, la BPO participerait aux consultations publiques de la Ville sur la conception de la succursale Riverside-Sud). Elle ajoute qu’on pourrait publier l’enregistrement de sa présentation sur le site Web de la Bibliothèque pour donner des précisions sur le sondage en ligne proposé. Mme Basile indique que les consultations publiques ne sont pas considérées comme valides au sens statistique du terme et demande de veiller à ce que les nouvelles méthodes proposées assurent une bonne représentation de la ville.

M. Brockington demande si le personnel a prévu des séances de consultation en personne à l’échelle de la ville. Mme Basile répond que ce n’est pas prévu pour le cadre, mais qu’on pourrait étudier la question si le C.A. le souhaite. Elle mentionne que les consultations en personne organisées par la BPO par le passé ont eu lieu notamment dans chaque succursale de district. Le président Luloff indique qu’il aimerait voir avec le comité spécial sur les finances et les installations si cela est faisable. M. Brockington croit qu’il faudrait une motion et propose de collaborer avec le personnel pour la formuler.

Le président Luloff explique qu’étant donné que le rapport est déposé, une motion ne serait pas valide sur le plan de la procédure, mais ajoute qu’une directive au personnel pourrait être appropriée.

La vice-présidente Fisher exprime des réserves concernant la tenue d’une consultation publique exclusivement en ligne, puisque cela pourrait nuire à la participation des résidents qui préfèrent les séances en personne. Elle mentionne qu’elle serait en faveur de séances régionales en personne. Mme McDonald répond que le personnel étudiera la question. Mme Basile explique que si l’on suit la méthode recommandée, le public pourra consulter la version provisoire du cadre en ligne ou en succursale, comme on le fait pour le budget annuel (des copies de la version provisoire sont disponibles en succursale pour consultation). Elle ajoute que la pandémie a aussi eu des effets prolongés sur les plans de consultation publique, élaborés plus tôt durant l’année. Elle indique que le personnel tiendra compte des commentaires et souligne que Mme McDonald a mentionné certaines des répercussions potentielles sur les échéanciers.

La vice-présidente Fisher s’interroge sur le plan de communications pour la consultation. Mme Basile résume le plan, qui comprend les médias sociaux, l’annonce en succursale, l’affichage numérique, les journaux locaux et les signets avec le lien vers le sondage.

M. Brockington propose la directive suivante au personnel : qu’il adopte une approche globale en matière de consultation publique, notamment en étudiant la possibilité d’organiser des séances en personne ou virtuelles en direct, et qu’il tienne compte des répercussions de la version définitive du cadre sur l’échéancier.

Le personnel est disposé à suivre les directives, à regarder s’il peut intégrer les recommandations concernant la consultation publique et à tenir compte des répercussions sur la présentation du cadre définitif au C.A.

Le président Luloff remercie le C.A. de la discussion ainsi que le personnel de sa volonté de collaborer pour trouver un compromis.

En l’absence d’autres questions, le rapport est REÇU et DÉPOSÉ tel quel

 

MOTION No OPL 20220614/5

Que le conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa :

 

1.             reçoive et dépose la version provisoire du cadre sur les installations; et

 

2.          demande au personnel d’organiser une consultation publique sur cette version provisoire.

 

 

 

REÇUE et DÉPOSÉE

 

Directive au personnel

Que le personnel étudie la possibilité d’organiser une séance de consultation publique en direct dans le cadre du plan de consultation publique selon le calendrier établi dans le rapport (du 18 juillet au 15 septembre 2022).

 

 

7.

ĀDISŌKE – CONSTRUCTION ET PLANIFICATION OPÉRATIONNELLE

 

OPLB-2022-0604

 

MOTION No OPL 20220614/6

Que le conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa prenne acte du présent rapport.

 

ADOPTÉE

 

 

 

LEVÉE DE LA SÉANCE

MOTION NoOPL 20220614/7

Il est résolu que la réunion du conseil d’administration de la Bibliothèque publique d’Ottawa soit levée à 18 h 57.

 

Original signé par                                                   Original signé par

Matthew Luloff                                                        Danielle McDonald, CEO

__________________________                           __________________________

Président                                                                   Secrétaire