Soumise par le conseiller W. Lo :
Para Transpo est un service vital pour les résidents vulnérables, qui sont nombreux à recevoir une aide financière du gouvernement, puisqu’il permet aux personnes qui ne conduisent pas ou ne peuvent utiliser le transport en commun conventionnel d’accéder aux services de soins, de se rendre au travail et de visiter famille et amis.
Actuellement, les tarifs de Para Transpo pour les déplacements qui franchissent la limite du secteur de transport en commun urbain sont de 10 $ pour un aller simple et de 20 $ pour un aller-retour; en comparaison, le tarif est de 3,75 $, sans le laissez-passer mensuel, pour les déplacements circonscrits au secteur urbain.
Étant donné la distance potentielle de certains de ces déplacements, le kilométrage à vide et les taux d’imposition qui diffèrent entre les secteurs urbain et rural, on peut comprendre pourquoi leur tarif est plus élevé.
Or la croissance que l’on observe en périphérie de la ville depuis sa fusion réduit les distances géographiques et sociales entre certaines zones rurales. Avec cette nouvelle proximité, les résidents qui y vivent sont plus nombreux à se déplacer hors de leur quartier pour obtenir des services, travailler et se réunir, une tendance qui n’exclut pas les usagers de Para Transpo.
Cette situation crée toutefois des inégalités pour les usagers de Para Transpo qui font des déplacements plus courts de part et d’autre de la limite urbaine-rurale. Par exemple, une personne vivant à Manotick qui se rend chez son médecin de famille à Barrhaven, à environ 7 km de distance, paiera son aller-retour 20 $, tandis qu’une autre habitant à Greenboro à quelque 17 km de ce même médecin de famille – ou, pour donner un exemple plus criant, un résident d’Orléans qui vit à environ 37 km de cette destination – paiera son aller-retour 7,50 $.
Cette demande de renseignements reprend une motion que j’ai retirée lors d’une réunion précédente parce qu’elle ne ciblait pratiquement que les déplacements entre Barrhaven et Manotick. J’ai élargi la question à l’échelle de la ville en réponse aux commentaires fournis par des collègues lors d’une brève discussion.
- Combien de déplacements Para Transpo a-t-il effectués entre les villages ruraux (définis dans le Plan officiel) et le secteur de transport en commun urbain en 2022?
- Quel pourcentage des déplacements visés à la question 1 avaient comme provenance ou destination l’un des villages suivants : Carp, Cumberland, Fallowfield, Greely, Manotick, Navan, Notre-Dame-des-Champs ou Richmond?
- Quelle était la distance moyenne des déplacements visés à la question 2?
- Connaît-on le kilométrage à vide moyen associé à ces déplacements?
- Quelle était la distance moyenne des déplacements effectués avec Para Transpo à l’intérieur du secteur urbain en 2022?
- Connaît-on le kilométrage à vide moyen associé à ces déplacements?
- Quel pourcentage des déplacements visés à la question 2 avaient comme provenance ou destination le quartier du secteur urbain le plus près?
- Carp – Kanata/Stittsville (quartiers 4, 6, 23)
- Cumberland – Orléans (quartiers 1, 2, 19)
- Fallowfield – Kanata/Stittsville (quartiers 4, 6, 23) ou Barrhaven (quartiers 3, 24)
- Greely – Barrhaven/Riverside-Sud (quartiers 3, 22, 24) ou Findlay Creek (quartier 22)
- Manotick – Barrhaven/Riverside-Sud (quartiers 3, 22, 24)
- Navan – Orléans (quartiers 1, 2, 19)
- Notre-Dame-des-Champs – Orléans (quartiers 1, 2, 19)
- Richmond – Kanata/Stittsville (quartiers 6, 23) ou Barrhaven (quartiers 3, 24)
- Quel pourcentage des déplacements visés à la question 5 étaient plus courts en distance que les 50 % des déplacements les plus longs effectués entièrement dans le secteur urbain?
- Quelles seraient les implications des deux options suivantes : créer des zones à tarif spécial, ou adopter le tarif du secteur urbain pour les déplacements visés à la question 5?