En guise d’introduction, le président Thompson explique brièvement
le pourquoi du rapport ainsi que les raisons pour lesquelles il est déposé au
Comité de l’agriculture et des affaires rurales aujourd’hui.
Lee Ann Snedden, gestionnaire, Élaboration de politiques et de
l’esthétique urbaine, présente Nick Stow, planificateur principal,
Utilisation du sol et des systèmes naturels, qui l’assistera dans sa
présentation. Une copie de leur présentation PowerPoint est conservée au
Bureau du greffier municipal.
Après la présentation, les membres du
Comité posent des questions au personnel pour clarifier certaines questions,
comme le protocole de construction et la campagne d’information.
Le Comité reçoit ensuite les intervenants
du public suivants :
1.
Donna DuBreuil, Ottawa-Carleton Wildlife
Centre, indique que son organisation n’appuie pas la stratégie dans sa forme
actuelle. Elle ajoute que le processus de consultation comportait des
lacunes, et que certains groupes n’ont pas pu donner leur avis.
2.
*Liz White, Ontario Wildlife Coalition,
affirme avoir deux préoccupations concernant la stratégie, le processus et le
contenu. En raison de l’importance de la stratégie, celle-ci devrait être
examinée par de multiples comités, comme l’avait demandé le Conseil en 2010.
En réponse à ce commentaire, les membres du Comité indiquent que la stratégie
fera l’objet d’un point de discussion lors d’une réunion du Conseil, et que
les commentaires de tous les services municipaux ont été recueillis.
3.
*Iola Price, biologiste de la faune à la
retraite, indique qu’elle n’a participé à aucun processus ni groupe de
consultation, mais qu’elle appuie la stratégie dans sa forme actuelle. Elle
est fortement en accord avec l’embauche immédiate d’un spécialiste des
ressources fauniques.
4.
Debbie Lawes estime qu’il y a un manque de
transparence et de participation du public associé à la stratégie. Selon
elle, des assemblées publiques devraient être organisées sur la question. Les
membres du Comité indiquent que la réunion actuelle vise justement à
recueillir les commentaires du public, et que la rédaction du rapport fait
l’objet de consultations depuis 2010.
5.
Leah Travis estime que le processus de
consultation en ligne n’a pas fait l’objet de suffisamment de publicité. Le
Comité devrait reporter la stratégie à l’automne, après avoir entendu le
public à ce sujet.
6.
Robert Farley s’oppose à la stratégie dans sa
forme actuelle et se demande pourquoi certaines organisations, qui
participaient au groupe consultatif au tout début, s’en sont retirées.
7.
Gerry Lee, retraité du Service canadien de la
faune, appuie le rapport, qu’il croit être un bon point de départ, mais il
estime que certains aspects doivent être approfondis, par exemple la question
des maladies. Maintenant que le document est terminé, il se demande qui fera
le travail. Il recommande fortement l’embauche d’un biologiste de la faune.
8.
Anita Utas est préoccupée par le projet de
démonstration du dispositif sur les courants; selon elle, il ne laisse pas
assez d’eau pour permettre la survie des castors.
9.
Paul Mussell appuie le rapport, mais il estime
qu’il aurait fallu consulter plus de groupes, comme les trappeurs et les
agriculteurs. Il recommande vivement l’embauche d’un biologiste de la faune.
10.
Alastaire Henderson estime que la question
aurait dû être examinée par d’autres comités et devrait faire l’objet d’un
processus de consultation publique bien annoncé.
[ * Toutes les personnes dont le nom est
marqué d’un astérisque (*) ont fourni leurs commentaires par écrit ou par
courriel. Ces commentaires sont conservés dans les dossiers du greffier
municipal. ]
Après avoir entendu les intervenants, les
membres du Comité questionnent le personnel sur divers sujets soulevés par le
public, entre autres le processus de consultation, les programmes
d’éducation, le programme de lutte contre les castors, ainsi que la
pertinence de porter cette question devant le CAAR, dont le mandat est conforme
selon le Bureau du greffier municipal.
Le personnel fait remarquer que le
document n’est pas définitif et qu’il sera modifié au fil du temps, mais
qu’il s’agit d’un bon point de départ et d’un processus évolutif. Au cours
des trois dernières années, le personnel et les conseillers ont eu beaucoup
de courriels et de discussions avec les résidents et les groupes, et le
public a eu l’occasion de prendre la parole à de nombreuses reprises.
Le président Thompson remercie le
personnel et les intervenants du public pour leur travail dans ce dossier
délicat, et dont la stratégie, une étape positive, n’est que le point de
départ.
Les recommandations du rapport sont ensuite présentées au Comité,
puis ADOPTÉES telles quelles.
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